mardi 11 novembre 2014

Foot/Ebola: réunion cruciale de la CAF pour l'organisation de la CAN-2015

La Confédération africaine de football (CAF) a commencé à se réunir mardi au Caire pour trancher entre un report de l'édition 2015 de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) comme le réclame le Maroc, pays hôte qui invoque la menace Ebola, sa relocalisation ou son annulation.

A bientôt deux mois du coup d'envoi prévu le 17 janvier à Marrakech, le Maroc maintient sa demande de report d'un an, mais la CAF a répété ces derniers jours que ce n'était pas au pays hôte d'en décider et fait planer sur le royaume la menace d'une sanction financière et sportive (suspension de l'équipe nationale pour une certaine durée) s'il refuse d'abriter la compétition.
Le Maroc invoque les risques liés à l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest. La CAF a sondé d'autres pays pour le remplacer au pied levé, sans succès officiellement pour l'heure.
Les 19 délégués du Comité exécutif de la CAF sont arrivés en voiture mardi matin au siège de la CAN au Caire, s'engouffrant directement dans l'immeuble auquel les médias n'ont pas accès, a constaté un journaliste de l'AFP dans la capitale égyptienne.
L'instance suprême de la confédération se réunit sur deux jours et la demande de report du Maroc pourrait être discutée mardi, mais aussi bien mercredi, a fait savoir la CAF. "C'est une réunion ordinaire, 15 points sont à l'ordre du jour dont l'un concerne la CAN-2015", a déclaré à l'AFP Junior Binyam, porte-parole de la CAF avant de pénétrer dans l'immeuble.
Les positions du Maroc et celles de la CAF semblent difficilement réconciliables. Rabat n'a pas jeté l'éponge, mais a renouvelé samedi sa demande de report jusqu'à janvier 2016. La Confédération africaine assure qu'elle veut que l'épreuve se déroule comme prévu du 17 janvier au 8 février et a même ouvert le processus d'accréditation pour les médias la semaine dernière.
Si la confédération rejette définitivement le report de la CAN et conclut à un désistement du Maroc, restent deux options: la relocalisation de l'épreuve dans un autre pays, ou son annulation, ce qui serait une décision inédite.

(AFP)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.