mercredi 26 novembre 2014

Le Salon du cheval de Paris pour le "bien-être du cheval et du cavalier"

Osthéopathie, physiothérapie, shiatsu...: le Salon du Cheval de Paris, qui ouvre samedi, révélera aux 160.000 visiteurs attendus les bienfaits des thérapies manuelles dans un nouvel espace dédié au "bien-être du cheval".

Pour sa 43e édition, le Salon accueillera, du 29 novembre au 7 décembre, plus de 1.800 chevaux, ânes et poneys au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte (Seine-Saint-Denis) et quelque 450 exposants.
Dans des boxes ou zones de soins, les professionnels de la santé animale prodigueront leurs conseils avec des techniques de massage et étirements destinées à réduire les douleurs et augmenter les performances des chevaux. Ils aborderont aussi les méfaits de l'enfermement qui peut provoquer du stress chez les équidés, voire des maladies comme des ulcères.
Cette année, un hall entier (4) sera dédié à l'achat, au soin et à l'équitation éthologique, une méthode de dressage basée sur l'observation du cheval dans son milieu naturel.
"Convaincre plutôt que contraindre": sur une carrière (piste de dressage), des éthologues révéleront au public, chaque jour, pendant deux heures les fondamentaux de la communication avec le cheval qui repose sur une entente mutuelle. Elle s'adresse aux chevaux peureux ou rétifs qui refusent par exemple de monter dans un van ou tirent au renard (cheval qui tire brutalement en arrière à l'attache).
"Cette pratique de l'équitation, a démontré ses bénéfices en aidant les éleveurs et cavaliers dans l'éducation ou la rééducation du cheval", affirment les organisateurs de ce 43e Salon.
Des animaux bien dans leur tête et polyvalents tels que les chevaux islandais, camarguais, quarter horses et des poneys seront proposés à la vente pour l'équitation de loisirs.
Les cavaliers sportifs pourront choisir, eux, des équidés aguerris aux sensations fortes et aptes à accepter un entraînement régulier parmi des Lusitaniens, Selle Français ou chevaux hollandais KWPN.
Pour aider les acheteurs, un service vétérinaire effectuera des visites d'achat à tarif préférentiel. Une piste sera mise à leur disposition pour tester leurs futures montures.

- A cheval comme les cow-boys - L'équitation western, née du travail des cow-boys dans l'Ouest américain, a le vent en poupe en France et sera vivement représentée, cette année encore.
Les meilleurs spécialistes tenteront de décrocher le titre de Champion de France, le 7 décembre, dans des épreuves de showmanship (parcours en main), horsemanship (parcours monté, où l'on juge l'habilité du cavalier), western riding (qui s'apparente au dressage), trail (obstacles à franchir, maniabilité et précision), reining (discipline de dressage spectaculaire) et barrel racing (course autour des tonneaux).
Les aficionados d'équitation classique pourront assister au Gucci Paris Masters, du 4 au 7 décembre. Ce concours réunira les meilleurs cavaliers et chevaux de saut d'obstacles mondiaux dans trois niveaux de compétitions (une à cinq étoiles) pour une dotation de près de 800.000 euros.
Epreuve phare de ce jumping, le Grand Prix Gucci, remporté l'an dernier par le Français Kevin Staut sur sa jument Silvana HDC, se disputera le dimanche après-midi.
Pour la 4e année, le rendez-vous des cavaliers accueillera le Master International de Voltige, les 28 et 29 novembre. Les voltigeurs associés à leurs fidèles longeurs et leurs chevaux, s'affronteront dans des épreuves individuelles Homme, Femme et un "Pas de Deux".
Côté spectacle, "Horse Dance", la nouvelle création de la traditionnelle "Nuit du Cheval", rendra hommage aux mouvements fluides et rythmés du cheval à travers un voyage au Maghreb, en Argentine et en Espagne (28, 29 et 30 novembre).
Selon la Fédération française d'équitation, deux millions de personnes montent à cheval, dont près de 700.000 licenciés. L'équitation est le 3e sport en France, après le football et le tennis.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.