Quelque 400 personnes ont manifesté leur soutien au Nîmes Olympique
samedi, se rassemblant au stade des Costières en réponse à un appel
lancé en début de semaine en réaction à l'affaire des présumés matches
arrangés.
L'ex président du club, Jean-Marc Conrad, a démissionné après sa mise en examen pour
corruption. Remplacé par Christian Perdrier, il est soupçonné, avec
d'autres dirigeants nîmois, d'avoir exercé des pressions et proposé des
arrangements à d'autres clubs pour éviter la relégation du club en
National la saison dernière.
Le rendez-vous, relayé sur les
réseaux sociaux avec le titre "sauvons le Nîmes Olympique", a rassemblé
élus, anciens joueurs du club ou associations sportives qui ont
successivement pris la parole, depuis une estrade installée sur le
parvis du stade nîmois.
Le président de région Damien Alary a évoqué l'avenir du centre de formation,
rappelant "que la région a investi un million d'euros, les deniers
publics, alors pourquoi on nous l'enlèverait?", faisant référence à une
éventuelle sanction des hautes instances du football. "Le club n'a
jamais fauté depuis 1936, une sanction de la Ligue serait injuste",
a-t-il estimé.
Le président du Conseil général Jean Denat a pour sa part comparé le club de foot a
une "locomotive sportive et économique pour le département", qui était
"indissociable" du Gard.
Le journaliste vedette de RMC et BFM TV,
Jean-Jacques Bourdin, parrain du Nîmes Olympique, a confié sur la chaîne
TV Sud qu'il était "optimiste" et attendait "de voir la forme de
corruption qui sera retenue". "Les punitions seront ce qu'elles seront,
et il faudra l'accepter mais surtout ne punissons pas le club qui n'y
est pour rien", a-t-il plaidé.
La manifestation se déroulait au
lendemain de la rencontre Nîmes-Le Havre, qui s'est achevée sur un match
nul (3-3) devant quelque 6.000 supporters. Il s'agissait aussi vendredi
soir du premier match à domicile depuis que le club de Ligue 2 est dans
la tourmente.
(AFP)
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