L'ex-président de Marseille Jean-Claude Dassier, qui avait souhaité que son ancien
entraîneur Didier Deschamps s'exprime sur l'affaire des transferts
suspects de l'OM, "a perdu l'occasion de se taire", a répliqué le
sélectionneur de l'équipe de France dimanche sur TF1.
"Il a perdu l'occasion de se taire", a dit le technicien dans Téléfoot à propos des déclarations de l'ancien président du club (2009-2011) qui avait lancé jeudi soir sur i-Télé: "C'était
Deschamps le patron du sport, je pense qu'il serait bien qu'il donne des
explications sur la manière dont ça se passait".
"Je ne me suis
jamais occupé des transferts, a rétorqué Deschamps, entraîneur de l'OM
de 2009 à 2012. Je choisissais évidemment les joueurs autant que se
peut, à moins que mon président ou mes présidents me dise(nt) non à un moment. Mais je n'ai jamais eu de discussion avec qui que ce soit, ce n'était pas de mon ressort".
Pendant
son expérience d'entraîneur à Marseille, Deschamps était en conflit
plus ou moins larvé avec le directeur sportif de l'époque, José Anigo.
Une quinzaine de personnes, dont les présidents actuel (Vincent Labrune) et passés (Pape Diouf et Jean-Claude Dassier)
de l'OM, ont été placés en garde à vue mardi et relâchés mercredi dans
le cadre d'une enquête sur des transferts douteux. Aucune suite
judiciaire n'a été lancée à ce stade.
Les joueurs de l'OM présents
en équipe de France mardi contre la Suède en amical (1-0), à Marseille
justement, ont-ils été perturbés? "Sincèrement non, ils étaient
focalisés sur le match du soir, selon Deschamps. A Marseille il y a
souvent beaucoup de bruits, beaucoup d'histoires, dans le passé aussi".
Interrogé
sur le cas Gignac, dont l'arrivée en provenance de Toulouse en 2010
représente l'un des transferts douteux, le sélectionneur a répondu:
"Dédé est un joueur de foot, ce qui s'est passé autour, avec d'autres
personnes ou pas, à la limite ça ne le concerne pas. Il est venu à
Marseille pour être footballeur et il le fait très bien".
(AFP)
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