dimanche 31 mai 2015

Basket: Strasbourg cherche un sponsor pour agrandir sa salle

La SIG, le club strasbourgeois de basket-ball qui a fini en tête de la saison régulière du championnat de ProA et rêve d'un destin européen, recherche un sponsor qui l'aiderait à agrandir la salle où il joue à domicile, parfois à guichets fermés, a expliqué vendredi son président.

"Notre idée est soit d'agrandir la salle actuelle, soit de construire une nouvelle salle modulable, car nous commençons à nous sentir à l'étroit actuellement", a précisé lors d'une conférence de presse Martial Bellon, le président du directoire du club.
Le club alsacien a attiré en moyenne plus de 5.000 spectateurs par match dans sa salle du Rhenus et a joué à cinq reprises devant des gradins combles, soit 6.200 supporteurs. Le projet d'agrandissement vise à atteindre une jauge de 8.000 à 10.000 places, a détaillé M. Bellon.
Surtout, l'actuel Rhenus manque de loges et salons professionnels pour accueillir dans de bonnes conditions les clients VIP et les entreprises partenaires.
Pour y remédier, le club va rechercher un sponsor qui donnerait son nom à la future salle (rénovée ou nouvelle), en échange d'un "investissement conséquent". Cette pratique du "naming" est courante en Allemagne, et a déjà été mise en oeuvre en France - à Rouen, Montpellier, Orchies, Nice, ou encore au Mans.
Le club table sur environ 20 million d'euros pour mener à bien ce projet, mais cette somme ne serait pas entièrement apportée par l'entreprise qui donnerait son nom à la salle, a précisé M. Bellon, qui ne souhaite "pas solliciter l'argent public des collectivités locales".
La ville ou l'Eurométropole (communauté urbaine) de Strasbourg, propriétaires majoritaires du club avec la ville d'Illkirch-Graffenstaden, pourront éventuellement apporter une "aide complémentaire", a appuyé de son côté le maire (PS) Roland Ries, qui s'est dit "complètement d'accord pour explorer cette piste du +naming+".

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.