mercredi 13 mai 2015

JO-2024 / Pour Anne Hidalgo, le village et la piscine olympiques "ont leur sens" en Seine-Saint-Denis

La Seine-Saint-Denis pourrait accueillir une grande partie des infrastructures olympiques si Paris était choisie pour organiser les Jeux de 2024, dont le village et la piscine olympique qui y auraient "leur sens", a déclaré jeudi la maire de la capitale, Anne Hidalgo (PS).

"L'impact principal (des jeux Olympiques) en termes de réalisations, il est plutôt sur la Seine-Saint-Denis", a déclaré Mme Hidalgo, lors d'une séance extraordinaire du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, au cours de laquelle ce département de la banlieue nord-est de Paris a adopté un voeu de soutien à la candidature aux JO.
Si le Conseil de Paris a déjà voté un voeu semblable, la capitale étant très dense et déjà très construite, l'essentiel des nouvelles constructions devra selon toute vraisemblance être prévu en banlieue.
"Le village olympique, les équipements, je pense à la piscine olympique, un certain nombre d'infrastructures ont leur sens sur un territoire plein d'avenir, un territoire stratégique par sa jeunesse", comme la Seine-Saint-Denis, a ajouté la maire socialiste de Paris.
A l'exception des écologistes, l'ensemble des groupes politiques du conseil départemental ont approuvé le voeu de soutien aux JO, y voyant un "accélérateur" de développement pour l'un des départements les plus jeunes, les plus pauvres et les moins bien dotés en équipements sportifs de la métropole.
"Il s'agit de porter un projet fédérateur, populaire (qui) transformerait l'image de notre département, parfois dégradée", a souligné le président PS de ce département symbole de la banlieue parisienne, Stéphane Troussel.
Seuls les écologistes d'EELV ont apporté un bémol, ne participant pas au vote en raison de leurs inquiétudes sur des "investissements surdimensionnés". "Les JO, c'est traditionnellement plus d'avions, plus d'autocars, plus de travaux, plus de déchets. Ce n'est pas soutenable pour la Seine-Saint-Denis", a déclaré Frédérique Denis, pour le groupe EELV.
La Seine-Saint-Denis estime disposer de nombreux atouts pour accueillir une grande partie des sites des JO. Elle dispose déjà de grandes infrastructures, comme le Stade de France, et de nombreux terrains, proches de Paris comme des aéroports, sont disponibles dans ce département pas encore remis du départ de grandes industries.
Au-delà des jeux Olympiques, ce département longtemps déshérité mise sur les vastes projets de logements et de transports du Grand Paris, qui la concernent au premier chef, pour se métamorphoser au fil de la prochaine décennie.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.