La décision de la Fifa, samedi, de suspendre l'Indonésie ne devrait
pas être "pleurée excessivement", ont estimé les autorités du pays qui
ont désormais axé leurs efforts sur une réforme du football indonésien,
en crise.
Le ministère des Sports, qui avait suspendu en avril sa
Fédération nationale (PSSI), ce qui avait déclenché la crise avec la
Fifa, a déclaré dimanche dans un communiqué que "la sanction de la Fifa
ne (devait) pas être pleurée excessivement", ajoutant toutefois que la
suspension n'était "vraiment pas ce que nous voulions".
L'Indonésie,
suspendue donc de toutes les compétitions internationales organisées
par la Fifa et la Confédération asiatique de football (AFC, une des six
fédérations régionales qui composent la Fifa), va ainsi manquer ses
matches internationaux prévus en juin, qualificatifs pour le
Mondial-2018 et la Coupe d'Asie des nations 2019.
L'équipe nationale pourra cependant participer aux Jeux d'Asie du Sud-Est en juin, à Singapour.
"Nous
devons être confiants et croire que si la réforme du football national
peut être faite en toute sincérité, cohérence, transparence et avec une
meilleure gouvernance, la réalisation de grandes performances ne sera
plus un rêve", ajoute le ministère des Sports.
Le gouvernement va
prendre des mesures pour restructurer le système de gestion du football
indonésien et va redémarrer les tournois nationaux, précise-t-il.
Le
ministère des Sports a également insisté sur le fait que les mesures
prises à l'encontre de la Fédération (PSSI), longtemps poursuivie par
des allégations de corruption et de mauvaise gestion, étaient une étape
nécessaire pour faire le ménage dans le football indonésien, en proie à
des crises à répétition depuis des années. Il a exhorté la PSSI à
considérer ces sanctions "objectivement et à bon escient" et a appelé à
la "solidarité" pour faire face à la crise.
Lors d'une réunion du
Comité exécutif de la Fifa samedi à Zurich, l'instance dirigeante du
football mondial a annoncé la suspension de l'Indonésie, estimant
qu'elle était la conséquence de "la prise de contrôle effective sur les
activités de la PSSI par les autorités indonésiennes".
(AFP)
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