La Qatar a affirmé jeudi être en total désaccord avec Amnesty
International qui lui a reproché de ne pas avoir tenu ses promesses
concernant l'amélioration des conditions de vie de migrants employés sur
les chantiers du Mondial 2022 de football.
Dans un rapport
critiquant les "abus" sur les migrants, Amnesty a accusé le Qatar
d'avoir failli à sa promesse, faite en mai 2014, d'introduire des
réformes dans des domaines cruciaux, dont le versement des salaires, le
système de parrainage dit "Kafala" qui met l'employé à la merci de son
employeur, ou les restrictions sur un changement d'employeur.
"Nous
sommes en désaccord sur un nombre d'allégations d'Amnesty", a souligné
le ministère du Travail et des Affaires social du Qatar dans un
communiqué.
"Des changements significatifs" ont eu lieu durant les
12 derniers mois, a souligné le ministère, citant le paiement des
salaires par carte électronique et l'amélioration de l'hébergement de
plus de 250.000 travailleurs.
Il a affirmé avoir 294 inspecteurs du travail et avoir l'intention de porter ce nombre à plus de 400 avant la fin de l'année.
"Personne
ne doit douter de notre engagement à procéder à des changements
substantiels", a souligné le ministère, affirmant que "la promotion et
la protection des droits humains, y compris ceux des travailleurs"
migrants était au coeur de sa politique.
Le ministère a relevé que
les transferts des migrants avaient dépassé 12 milliards de dollars en
2014, "beaucoup plus que ce qu'ils peuvent gagner dans leurs pays".
(AFP)
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