Le FC Bourg-Peronnas, promu en Ligue 2 vendredi à l'issue de la 34e
et dernière journée du National, ne se voyait pas si haut en début de
saison quand son objectif initial n'était que le maintien.
"Le
maintien était notre objectif. Nous nous disions que c'était déjà beau
et l'ambition est venue au fil des semaines, des mois", reconnaît Gilles
Garnier, président du club qui s'est illustré par le passé par des
parcours glorieux en Coupe de France, avec notamment un quart de finale
perdu contre Lyon en 1998 (2-0) après avoir éliminé deux clubs de
première division, Montpellier et Metz.
En 2003 et en 2012, le FCBP a également perdu en 8es de finale devant Auxerre (3-1) et Marseille (3-1).
"Nous
nous sommes appuyés sur un groupe de 23 à 24 joueurs. Il y a eu une
bonne alchimie avec l'encadrement. Nous nous sommes rendus compte dès
l'avant-saison que nous avions une équipe qui envoyait du jeu", explique
le dirigeant.
Le FCBP, qui doit devenir à partir du 1er juillet
le FC Bourg-en-Bresse Peronnas 01 et travaille depuis l'automne à se
constituer en Société anonyme de sport professionnel (SASP) sera le
premier club de football de l'Ain à jouer au niveau professionnel. Il
avait déjà été le premier du département à accéder au championnat de
France amateur (5e niv.) en 1994.
Comme tous les prétendants à
l'accession, le FCBP est suivi depuis quelques semaines par la
Fédération française pour préparer les dirigeants aux exigences du
milieu professionnel.
Le budget du club était cette saison de 2,5 millions d'euros et
pourrait être, avec l'apport des droits TV, de 5 M EUR à 5,5 M EUR selon
Gilles Garnier.
Alors que la montée se précisait, la moyenne de
spectateurs est allée croissante et le club bressan peut s'appuyer
actuellement sur le soutien de 2.000 à 2.500 spectateurs par match au
stade municipal de Peronnas. Et en Ligue 2, le FCBP pourrait aussi attirer du public venu de Saône-et-Loire ou du Jura.
Toutefois,
le club devra déménager. L'hypothèse de s'installer au stade Verchère
de Bourg-en-Bresse, une enceinte de 11.500 places destinée au club de
rugby, l'US Bressanne, semble privilégiée.
"Nous y travaillons
avec les collectivités locales. Leur écoute s'est intensifiée depuis
décembre dernier, notamment après notre victoire sur le Paris FC. Nous
nous sommes interrogés et nous nous sommes vraiment penchés dessus",
souligne Gilles Garnier.
Désormais quatrième club rhônalpin
professionnel, avec Évian/Thonon, Lyon et surtout Saint-Étienne dont il
est club partenaire et qui pourrait lui apporter une aide en prêt de
joueurs, le FC Bourg-Peronnas espère maintenant avoir quelques retombées
pour se renforcer efficacement afin de tenir son rang en L2.
(AFP)
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