Le maire de Lyon Gérard Collomb (PS) a présenté lundi ses grandes
orientations budgétaires qui se traduiront par le maintien d'un
investissement élevé, d'environ 600 millions d'euros d'ici 2020, mais
aussi des économies notamment dans la culture et le sport.
Le
sénateur, critique régulier de la baisse des dotations de l'Etat aux
collectivités, a fait le choix, en dépit de cette nouvelle donne, de
"garder un niveau d'investissement élevé" pour sa ville. Son montant est
toutefois inférieur à celui du mandat précédent (697 millions de 2009 à
2014) et davantage encore à celui du premier (785 millions de 2002 à
2008).
De grands projets d'habitat et de rénovation urbaine, à
l'instar du quartier Confluence et du vaste projet Part-Dieu qui doit
redessiner le quartier de la gare, bénéficieront de ces investissements.
"Pour
maintenir un PPI (plan pluriannuel d'investissement) volontariste", en
dépit de la baisse des dotations estimée selon l'équipe municipale à 240
millions d'euros sur le mandat, M. Collomb a indiqué que la ville de
Lyon mettrait progressivement en place un chapelet de mesures visant à
dégager des économies.
Ces "marges de manoeuvre" devraient
atteindre un objectif d'économies annuelles de 40,1 millions d'euros sur
l'exercice 2020 et au moins 160 millions cumulés d'ici là.
Elles
devraient être réalisées principalement dans le domaine de la culture et
du sport, avec en particulier un gel du budget de l'Orchestre national
de Lyon et du Théâtre des Célestins, une baisse du budget du Musée des
Beaux-Arts et du Musée d'art contemporain (moins 150.000 euros chacun)
et une "baisse sensible" du financement municipal de l'Olympique
lyonnais (moins 265.000 euros).
En 2020, les efforts budgétaires
dans le domaine de la culture devraient atteindre sept millions d'euros.
"C'est un effort à la mesure de la part qui est consacrée à la culture
dans le budget de la ville de Lyon", a commenté le premier adjoint au
maire, Georges Képénékian, chargé de la culture qui pèse 20% du budget
municipal.
La ville prévoit enfin un accroissement de son
endettement de 100 millions d'euros, à 530 millions, sur le mandat, et a
procédé à une hausse de la fiscalité locale de 5% en 2015, qui doit
être la seule du mandat.
(AFP)
Diminuer le financement de l'OL alors que les collectivités garantissent l'emprunt du stade des Lumières ce n'est pas une coupe drastique du financement du sport...
RépondreSupprimerLes collectivités ne devraient pas financer le sport professionnel.