vendredi 15 avril 2016

L'obligation de déclarer l'exploitation d'un établissement d'activités physiques et sportives est supprimée

Les personnes désirant exploiter un établissement d'activités physiques et sportives n'ont plus l'obligation d'en faire la déclaration au préfet. Cette disposition relève d'un décret du 8 mars 2016 pris pour application de la loi du 20 décembre 2014 portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procédures administratives.
L'obligation de déclarer l'exploitation d'un établissement de pratique sportive devait jusqu'à présent être faite au préfet du département du siège de l'établissement deux mois au moins avant l'ouverture. La déclaration devait notamment exposer les garanties d'hygiène et de sécurité prévues par l'établissement pour le fonctionnement des activités physiques et sportives.
Désormais, si l'obligation de déclaration est supprimée, l'exploitant aura toutefois l'obligation de signaler toute situation présentant ou ayant présenté des risques graves pour la santé ou la sécurité physique ou morale des pratiquants. En outre, le décret prévoit que le préfet peut s'opposer à l'ouverture d'un établissement pour le cas où il aurait connaissance de cette ouverture et que celle-ci ne se déroule pas dans le respect des dispositions du Code du sport. Une exception est par ailleurs introduite pour une catégorie particulière d'établissements. L'exploitant d'un établissement de natation ou d'activités aquatiques conserve l'obligation de réaliser un plan d'organisation de la surveillance et des secours. Ce plan doit être transmis au préfet de département deux mois avant l'ouverture de l'établissement ainsi qu'après chaque modification.

(Localtis)

2 commentaires:

  1. Grande liberté pour le privé, supprimés les contrôles des personnels des ex DDJS en voie de disparition , quelle qualité des APS dans ces salles , et des professionnels, où est la garantie de la sécurité des adhérents dans les pratiques , belle ouverture du marché... à l'encontre du développement la vie associative dans le milieu sportif déjà très et trop imprégné par cette démarche libérale
    Jo Robert militante et bénévole dans un comité sportif

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  2. Quelle farce de prétendre que le secteur "privé" est avantagé face au secteur associatif, ne serait-ce qu'en raison de la TVA versée par le secteur privé pour, bien souvent, exactement le même type de fonctionnement qu'un secteur associatif, subventionné et ne restituant aucune Tva ni aucune taxe ni impôt.
    La question est plutôt de savoir si c'est à la collectivité de financer les loisirs sportifs de classes moyennes parfaitement capables d'en assumer les coûts, au nom d'une gratuité qui permet d'économiser les loisirs sportifs localement pour financer des vacances éloignées du lieu de résidence.

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.