A l'occasion de la visite le 24 juin du Premier ministre, Manuel Valls, à
Ris-Orangis, sur le site du futur grand stade de la Fédération
française de rugby (FFR), celle-ci a annoncé des avancées "majeures" sur
le contrat constructeur et le plan de financement.
D'une part, la FFR et le groupement Ibelys (composé d'Icade, Besix et
Engie) ont finalisé le contrat de
conception-promotion-construction-maintenance du stade. Ce contrat et
ses annexes précisent les caractéristiques techniques de l'ouvrage -
prévu pour pouvoir accueillir 82.000 spectateurs et doté d'un toit
rétractable et d'une pelouse amovible - ainsi que son coût garanti de
581 millions d'euros HT.
Côté financement, l'avancée majeure est la déclaration d'intérêt de la
Caisse des Dépôts pour prendre une participation "minoritaire,
significative et d'un niveau comparable à celui de la FFR" en tant
qu'investisseur financier dans la société de projet qui sera créée pour
la construction et l'exploitation de l'enceinte.
Sur son site internet, la FFR s'est félicitée "de l'arrivée à ses côtés
de cet acteur majeur et actif du financement de projet en France. La FFR
et la CDC vont pouvoir avancer conjointement sur la structuration du
plan de financement et la recherche d'un ou plusieurs partenaires pour
compléter le tour de table".
(Localtis)
Intégré au projet décrété d'intérêt national par un premier ministre originaire de ce département (le hasard sûrement) . Pour un stade qui devait être financé intégralement par le privé. Que vient faire la Caisse des Dépôts et Consignations dans le dossier d'un stade fédéral privé ! L'expérience du Stade de France ne sert à rien, on reproduit les mêmes erreurs aux frais du contribuables.
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