Le nouveau Roland-Garros accumule les mauvaises nouvelles : plus chers
que prévu de près de 70 millions d'euros, les travaux d'extension du stade de tennis ne devraient pas s'achever avant 2018, et
pourraient être remis en cause par la justice administrative.
Les
travaux d'extension ont été réévalués à 340 millions d'euros, au lieu
des 273 millions prévus au départ, a confirmé le président de la
Fédération française de tennis (FFT). Pour pallier la défection de l'Etat, la FFT doit dégager 20 à 25
millions de plus d'ici 2018. Les moyens de trouver ces fonds : on évoque une
augmentation de la licence et du prix des places pour le tournoi
de Roland-Garros, et un appel aux dons.
Le montage financier de la FFT prévoyait un coût de 273 millions
d'euros, financé à 88% par la fédération via ses fonds propres (85 millions d'euros), et le recours à l'emprunt (148 millions d'euros, garantis pour
moitié par la mairie de Paris). Le solde (40 millions d'euros) devait être financé grâce à l'obtention de subventions publiques dont une de
20 millions d'euros de la mairie de Paris, mais l'Etat ne participe plus, pas davantage que la région. La livraison du stade rénové et étendu de
8,5 à 12,5 hectares, avec un Central au toit amovible, est désormais prévue pour 2018.
Le
rapporteur public devant le tribunal administratif de Paris a par ailleurs
donné raison vendredi 14 décembre à trois associations ayant demandé
l'annulation d'une délibération du conseil de Paris autorisant la ville à
signer avec la FFT une convention d'occupation pour la modernisation du
site. Le tribunal rendra son jugement le 14 janvier.
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