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mercredi 20 février 2013

J.-F. Caujolle : "Sans l'apport des collectivités, il n'y aurait plus ni sport, ni culture, tout simplement"

Dans une interview donnée au site Marsactu, Jean-François Caujolle, organisateur depuis vingt ans de l'Open 13 de tennis, revient sur l'importance des partenariats avec les collectivités territoriales pour le tournoi marseillais. Extraits...
"J'ai eu des échos du débat municipal où nous étions cités. Mais il faut prendre garde aux effets des joutes politiciennes et je ne veux pas entrer dans ce débat. En revanche, je crois que la collectivité a nécessité à s'impliquer dans ce type d'évènements qui sont positifs pour l'image de la ville et sa réputation. Pour l'Open 13, même si le conseil général est notre partenaire principal nous sommes également soutenus par la ville et la communauté urbaine.
"Il y a une contrepartie en termes de places qui vont directement vers les gens de la ville et du département. Mais nous proposons également des places à 6 euros pour les enfants, et un tarif 20 euros pour des places numérotées. Mais il faut être clair : sans l'apport des collectivités pour le sport et la culture, il n'y aurait plus ni sport, ni culture, tout simplement.
"Ici, il y a une économie suffisante mais pour des événements locaux, voire régionaux, pas pour des événements internationaux. En Asie, ce sont les états qui financent intégralement les événements de sports et de culture. La politique est volontariste.
"Les retransmissions par Sport + représentent 10% de mon budget (soit 400.000 euros). Ce qui est déjà beaucoup pour un événement de ce calibre là. Mais, pour un tournoi comme le nôtre, le partenaire principal ne peut être qu'une collectivité locale à la fois pour le bien commun et la réputation de la ville.
"J'ai besoin d'un outil plus moderne que le Palais des sports construit il y a 25 ans. Nous avons besoin de stades plus modernes et plus adaptés, plus accessibles, plus fonctionnels."

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