Le Comité français du sport international prend ses marques

Dans une interview accordée à Marc Chevrier (L'Equipe du 2 février), Bernard Lapasset, tout nouveau président du Comité français du sport international, revient sur la mission qui lui a été confiée. Extraits.


"[Depuis ma nomination le 5 décembre dernier], j’ai fait un tour d’horizon des différents organismes privés et publics chargés des relations internationales en France. Pour ne heurter personne, ce travail a été mené en collaboration directe avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le ministère des Sports. L’objectif est de commencer à établir des liens sur les terrains diplomatiques, économiques et sportifs avec, à chaque fois, la volonté d’installer une représentation du sport français. Par exemple, je me suis rendu compte qu’il n’y avait jamais une visite au président du Comité olympique, ni au membre du CIO du pays, ni au représentant français associé dans le programme des entreprises françaises qui travaillent sur des marchés importants comme à Sotchi (qui accueillera les Jeux d’hiver l’an prochain) ou à Rio (qui accueillera les Jeux en 2016)."
"Le Comité français du sport international [...] aura quinze membres permanents : le président, les deux vice-présidents que sont le ministre des Sports (Valérie Fourneyron) et le président du CNOSF (Denis Masséglia), un secrétaire exécutif qui sera choisi début février, un chargé de mission, Tony Estanguet, trois représentants élus par les collèges des fédérations olympiques, sportives, scolaires et universitaires. Je souhaite associer Jean-Claude Killy et Guy Drut à la direction de cette organisation en leur qualité de membres du CIO. Il y aura aussi des représentants du Medef, des collectivités territoriales, des établissements publics intercommunaux, des experts. J’ai voulu une structure très opérationnelle autour de quatre stratégies : sportive purement CNOSF, sportive institutionnelle, celle du ministère, économique et enfin d’intelligence sportive internationale."
"Fin février, le comité se réunira pour la première fois afin d’examiner le budget (500.000 euros pour débuter), qui va s’enrichir d’une contribution du CNOSF, et le planning d’actions du premier trimestre. Le 12 février, je vais réunir le collège des fédérations olympiques et le lendemain celui des fédérations sportives. [...] Le 30 mai, nous ferons un premier bilan."