Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, et Frédéric Thiriez,
son homologue de la Ligue, se sont succédé pour
débattre hier aux assises Sporsora de l’économie du sport.
L’un et l’autre ont évoqué le contrat "en or" signé par le
PSG pour promouvoir l’image du Qatar (signé pour cinq ans avec Qatar Tourism Authority, il
garantit au PSG entre 150 et 200 M par saison). Mais avec des
visions assez différentes.
"L’UEFA définit les règles du fair-play
financier pour que l’équité soit respectée, a rappelé
Aulas. Si on est dans le financement d’une exploitation au
travers, non plus de contrats de sponsoring traditionnels,
mais de contrats d’image en faveur de pays, qui viennent
s’instituer comme le poumon et l’oxygène du club au détriment
des autres, il faut probablement regarder si on est dans
le marché. Si on y est, pourquoi pas ! Mais si on n’est pas
dans le marché, il peut se poser un vrai problème de concurrence."
Thiriez, lui, soutient au contraire avec vigueur le club parisien
: "J’ai entendu certains grands clubs européens, le
Bayern, le Real ou Manchester United dire que ce que faisait
le PSG n’était pas conforme au fair-play financier. Je ne vois
pas pourquoi. Il s’agit d’un contrat d’image qui vise à assurer,
à travers le PSG, le rayonnement du Qatar dans le monde. Il
n’y a pas beaucoup de précédents. En concluant cet accord,
le PSG a voulu se mettre en conformité avec les règles du
fair-play financier. Je serais assez étonné que l’UEFA ne
l’accepte pas. Il ne faut pas que le fair-play financier soit instrumentalisé
dans le but de préserver les positions acquises
et empêcher l’émergence d’un club comme le PSG."
(Source : L'Equipe)
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