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jeudi 21 mars 2013

Le Stade brestois victime de ses mauvaises infrastructures ?

Sauvé à la dernière journée en 2011 et 2012, le Stade brestois traverse sa troisième saison d’affilée en L1 dans des difficultés sportives intensifiées par les conflits de dirigeants. L’avenir du Stade Brestois, 17e à un point de la relégation, tient en une question : comment exister au-delà de la dynamique de 2010, qui avait offert la montée à une équipe menacée par la descente en National l’année précédente ? "L’effet montée s’est estompé et avec un petit budget (27 millions d'euros, le 16e de L1 ette saison)), c’est compliqué. On se disait qu’il fallait profiter des bons résultats pour évoluer, et chaque année c’était remis à plus tard. Le club a toujours les défauts qu’il avait quand on est montés", remarque l’attaquant Romain Poyet, parti à Caen (L2) l’été dernier après cinq saisons brestoises.
Avant que le gardien signe à Lille en juin dernier, cette lassitude avait été largement évoquée par Steeve Elana. Parti à Mons (D1 belge) en janvier, le défenseur Grégory Lorenzi partage l’impression de stagnation : "On nous annonçait pourtant que ça allait changer au plus vite… Le club a pris une autre dimension populaire, administrative, mais côté sportif, rien. Brest est la seule équipe du championnat qui ne s’entraîne pas dans des conditions dignes de la L 1."
Depuis trente ans, le petit centre d’entraînement de Pen Helen n’a été agrémenté que d’une salle de musculation. Il ne compte qu’un terrain, souvent impraticable. Il faut donc aller ailleurs, et le manège n’est pas près de s’arrêter car le projet du président Michel Guyot, qui voulait coupler centre de formation et d’entraînement, a été mis en échec par des écologistes cet automne. En attendant, un permis de démolir a été demandé pour rafistoler Pen Helen. "Tant qu’il n’y a pas de nouveau centre, ce sera du bricolage, admet Jean-François Quéré, actionnaire et dirigeant historique brestois. Le club a progressé administrativement, commercialement, et 8 millions d’euros ont été investis pour rénover le stade en 2010. Le point noir, ce sont les infrastructures."

(Source : L'Equipe)

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