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lundi 11 mars 2013

Roland-Garros : les opposants au projet de la FFT montent au filet

Après que le tribunal administratif de Paris a, le 1er mars, jugé illégale la délibération de juillet 2011 par laquelle le conseil de Paris autorisait le maire à signer une convention avec la Fédération française de tennis (FFT) pour l’extension du stade de Roland-Garros, les opposants mettent désormais en avant leur projet alternatif.

Huit mois après avoir esquissé ce plan B, les associations le détaillent et proposent une estimation chiffrée, à l’appui d’une étude confiée à un expert indépendant, ingénieur civil des Ponts-et-Chaussées.
Leur solution prévoit de mettre à disposition du tournoi une emprise supérieure (près de 13.400 m² au lieu de 9.435 m² dans le projet de la FFT) au nord de Roland-Garros en procédant à la construction d’une dalle au-dessus de l’autoroute A13, à l’annexion d’une partie de l’avenue de la porte d’Auteuil en liaison directe avec le site historique, à la surélévation du court n°1 pour augmenter sa capacité de 1.700 places, ainsi qu'à la création d’une esplanade des Mousquetaires centrale.
L’ensemble de l’opération est estimé à 53 millions d’euros, dont 42 millions d’euros pour la couverture de l’A13. Côté FFT, le coût estimé de cette opération s’élève à 273 millions d’euros (valeur 2015).
"La destruction-reconstruction du court n°1 prévue par le projet de la FFT représente à lui seul un coût de 45 à 50 millions d’euros", plaide Philippe Toussaint, président des VMF, une des associations de défense du patrimoine porteuses de ce contre-projet. Pour ses promoteurs, en s’inscrivant dans la continuité du site historique, cette solution d’extension alternative crée en outre une transition écologique entre le Bois de Boulogne et le stade, et offre un meilleur confort pour les spectate


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