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samedi 25 mai 2013

Tops et flops de Denis Masseglia à la tête du CNOSF

L'Equipe du 24 mai revient sur le tops et les flops de Denis Massseglia à la tête du CNOSF, où il a été réélu jeudi 23 mai...
Tops :
Le club France, mis en place pendant les JO de Londres, l’été dernier. Denis Masseglia était pratiquement le seul à croire en cette "maison bleue". Une mauvaise opération financière (coût de 10 millions d'euros pour des recettes de 7 millions), mais une incontestable réussite en matière d’animation et de relations internationales. Envié par bien des comités nationaux.
Tony Estanguet au CIO. L’élection au CIO du triple champion olympique de canoë-kayak, désormais à la retraite sportive, a été le fruit d’une véritable stratégie du CNOSF et du département Relations internationales, dirigé par Olivier Lenglet… remercié depuis.
La télévision. Promise, la télévision du CNOSF n’a pas vu le jour, mais L’Équipe 21 existe depuis six mois sur la TNT après la signature d’une convention entre le Comité et L’Équipe.
Paris sportifs. Obtention du relèvement à 1,8% du prélèvement (déplafonné) sur les paris sportifs au bénéfice du Centre national de développement du sport.
Gouvernance des fédérations. Après un an de travail confié à David Lappartient, le CNOSF a présenté en mars 2012 des préconisations visant à adapter et à moderniser les statuts des fédérations. Relations internationales. Le 5 décembre dernier, le ministère créait le Comité français du sport international (confié à Bernard Lapasset) et transférait au CNOSF ses compétences en matière de relations internationales. Une victoire pour Denis Masseglia qui se paye cher : budget de 500.000 euros contre 1,3 million auparavant.
Flops :
Annecy 2018. Beaucoup d’amateurisme pour conduire au début et maintenir ensuite une candidature aux JO d’hiver qui n’a récolté que 7 voix du CIO en 2011.
Club ambition. Lancé un an avant les JO de Londres, ce club avait l’ambition de fédérer le monde économique autour du sport. Un échec retentissant qui a coûté beaucoup d’argent, notamment plus de 100.000 euros de frais de fonctionnement.
Le comité stratégique. Ce devait être un outil d’expertise et de réflexion au service des relations internationales et des candidatures françaises. Mal monté et mort-né en 2012.
Assemblée du sport. Cher à DenisMasseglia, cet organe de concertation rassemblant tous les acteurs du sport a connu trois versions en deux ans et a fini par être mis en place en mai par le ministère sous l’appellation Conseil national du sport.
Rénovation du CNOSF. Le président a commencé son mandat en virant au bout de neuf mois son directeur général, Pierre Viaux, et l’a terminé en réservant le même sort à Olivier Lenglet, directeur des relations internationales. La grande maison, qui emploie environ 70 personnes, boucle un exercice comptable excédentaire en 2012 (47.700 euros sur un budget de 30 millions d'euros) mais n’a pas été modernisée et présente des perspectives financières difficiles. On est encore très loin du CNOSF autonome et fort imaginé par Denis Masseglia.

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