L'Equipe du 24 mai revient sur le tops et les flops de Denis Massseglia à la tête du CNOSF, où il a été réélu jeudi 23 mai...
Tops :
Le club France, mis en place pendant les JO de Londres, l’été dernier.
Denis Masseglia était pratiquement le
seul à croire en cette "maison bleue".
Une mauvaise
opération financière (coût de
10 millions d'euros pour des
recettes de
7 millions), mais une incontestable réussite
en matière d’animation et de relations
internationales. Envié par bien des comités nationaux.
Tony Estanguet au CIO. L’élection
au CIO du triple champion olympique
de canoë-kayak, désormais à la retraite sportive, a été le fruit d’une véritable
stratégie du CNOSF et du département
Relations internationales, dirigé par
Olivier Lenglet… remercié depuis.
La télévision. Promise, la télévision du CNOSF n’a pas vu le jour, mais
L’Équipe 21 existe depuis six mois sur
la TNT après la signature d’une convention entre le Comité et L’Équipe.
Paris sportifs. Obtention du relèvement à 1,8% du prélèvement (déplafonné) sur les paris sportifs au bénéfice du Centre national de développement du
sport.
Gouvernance
des fédérations. Après un an de travail confié
à David Lappartient, le CNOSF a présenté en mars 2012 des préconisations
visant à adapter et à moderniser les
statuts des fédérations.
Relations internationales. Le
5 décembre dernier, le ministère créait
le Comité français du sport international (confié à Bernard Lapasset) et
transférait au CNOSF ses compétences
en matière de relations internationales. Une victoire pour Denis Masseglia
qui se paye cher : budget de
500.000 euros contre 1,3 million auparavant.
Flops :
Annecy 2018. Beaucoup d’amateurisme pour conduire au début et
maintenir ensuite une candidature
aux JO d’hiver qui n’a récolté que
7 voix du
CIO en 2011.
Club ambition. Lancé un an
avant les JO de Londres, ce club
avait l’ambition de fédérer le monde
économique autour du sport. Un
échec retentissant qui a coûté beaucoup d’argent, notamment plus de
100.000 euros de frais de fonctionnement.
Le comité stratégique. Ce devait être un outil d’expertise et de
réflexion au service des relations internationales et des candidatures
françaises. Mal monté et mort-né en
2012.
Assemblée du sport. Cher à
DenisMasseglia, cet organe de concertation rassemblant tous les acteurs du sport a connu trois versions
en deux ans et a fini par être mis en
place en mai par le ministère sous
l’appellation
Conseil national du sport.
Rénovation
du CNOSF. Le président a commencé son mandat en virant au
bout de neuf mois son directeur général, Pierre Viaux, et l’a terminé en
réservant le même sort à Olivier Lenglet, directeur des relations internationales. La grande maison, qui emploie environ 70 personnes, boucle
un exercice comptable excédentaire
en 2012 (47.700 euros sur un budget de 30 millions d'euros) mais n’a pas été modernisée et présente des perspectives financières difficiles. On est encore très loin du CNOSF autonome
et fort imaginé par Denis Masseglia.
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