La cité azuréenne accueille jusqu’à dimanche prochain les Jeux de la francophonie, un événement surtout culturel.
À DÉFAUT D’ORGANISER des
Jeux Olympiques qu’elle convoite tant, la France accueille,
depuis hier à Nice, la septième
édition des Jeux… de la francophonie. Cette compétition, créée
en 1987 et qui verra se côtoyer
jusqu’à dimanche prochain
3000 artistes et sportifs issus de
55 délégations francophones, se
déroule pour la deuxième fois
sur le territoire français, après
Paris en 1994. Patricia Girard
(athlétisme), Frédérique Jossinet
(judo) y avaient signé leurs premiers faits d’armes, et David
Douillet, déjà champion du
monde, y avait participé aussi.
Il paraît peu probable d’assister cette année à pareille éclosion de futurs talents. D’abord
parce que ces Jeux servent surtout au rayonnement de la culture francophone, comme en témoignent les sept concours
culturels mis sur pied (arts de la
rue, arts plastiques et visuels,
chanson, conte, danse de création, littérature et photographie).
Ensuite parce que le plateau des
sportifs qui défileront ce soir sur
la promenade des Anglais, lors
de la cérémonie d’ouverture, ne
laisse guère augurer de performances de premier rang dans
les sept disciplines au programme.
Un mois après les Mondiaux
de Moscou, plusieurs athlètes (Renaud Lavillenie et Christophe Lemaitre dans
le clan français) ont renoncé à se
rendre sur la Côte d’Azur, mais
l’athlétisme restera la discipline
phare, avec Teddy Tamgho, les
frères belges Borlée et le Qatarien Mutaz Essa Barshim. Le vice-champion du monde de la
hauteur sera le chef de file d’une
délégation qatarienne qui participe pour la première fois à
l’événement, après l’intégration
de l’émirat – dont la langue officielle est pourtant l’arabe – au
sein de l’organisation internationale de la francophonie (OIF),
en octobre 2012. Directement en
tant que membre associé, sans
passer par la case observateur.
Une performance qui en appellera peut-être d’autres, sur le
terrain sportif, d’ici à dimanche
prochain.
(Source : L'Equipe)
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