Le timing de votre communication a-t-il été dicté par la probable arrivée d’un gros sponsor ?
Non, il n’y a aucune arrière-pensée, c’est la plus stricte vérité. L’idée est de réaliser très vite un audit comptable, fiscal, administratif et juridique. Les partenaires économiques des deux clubs le souhaitaient et nous sommes en négociations avec des sponsors de taille importante, oui.
Qui pourraient devenir actionnaires principaux ?
Non, pas à ce jour.
Si le projet n’aboutit pas, resterez-vous à l’Aviron Bayonnais ?
Non. Je quitterai le club. Et d’autres partenaires en feraient de même dans les deux clubs. On ne peut pas continuer à financer un club (NDLR : à hauteur de 4M€ de partenariats directes pour sa part) qui se bat pour ne pas descendre, avec des espoirs sans cesse déçus. Des clubs au budget plus petits réussissent parfois mieux, mais on ne va pas se mentir, l’argent est le nerf de la guerre.
La tendance donnerait l’avantage à Jean-Dauger pour accueillir les affiches les plus clinquantes ?
Chacun y va de sa supposition mais on n’en est pas là. Il y aura une seule entité, un seul stade, le plus adapté au public. Ce n’est pas à moi de choisir.
L’alternance est-elle une possibilité au début ?
Pourquoi pas même si ce serait un peu loufoque. Les gens ont besoin de repères. Là, vous me posez des questions qu’on ne s’est même pas encore posées nous-mêmes. Aujourd’hui, on analyse le capital social et l’endettement des deux clubs afin de savoir où en est le niveau des fondations.
Les salariés des deux clubs sont inquiets pour leur avenir…
Je m’y engage personnellement : personne ne restera sur le carreau. Chacun sera reclassé via les clubs, les entreprises et tout le monde autour.
Vous avez évoqué une consultation des supporters. Comment se déroulerait-elle ?
On n’y a pas encore réfléchi. Un sondage sur votre site Internet donne la première tendance (NDLR : 56,2 % d’opinion favorable sur 7 646 votants, hier à 20 h). Quoi qu’il en soit, on ne peut pas faire les choses contre eux, les vrais dépositaires des deux clubs. Ils sont là depuis toujours. On ne va pas les violer. S’ils disent non, je respecterai leur décision et m’en irai. Le club ne m’appartient pas. Si dans deux ou trois ans, le projet foire, mais je ne vois pas pourquoi ce serait le cas, je ne veux pas que la responsabilité repose sur mes épaules et avoir mis le bordel entre l’Aviron et le BO.
(Sud Ouest)
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