Une soixantaine de parlementaires ont signé une motion élaborée par
les professionnels du ski demandant au gouvernement des vacances de
printemps moins tardives, ont annoncé les rédacteurs de la motion
vendredi dans un communiqué.
Soixante-quatre parlementaires, en
majorité de droite, ont signé cette motion, selon une liste rendue
publique par l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie
(UMIH) et Domaines Skiables de France (DSF).
La motion est
notamment signée par les anciens ministres (UMP) Dominique Bussereau et
Hervé Gaymard, le député (PRG) Joël Giraud, le président (PS) du conseil
régional de Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne et le député (FN) Gilbert
Collard.
"On est sur un mouvement de fond de contestation des
calendriers scolaires. Cela montre qu'il y a un vrai problème", a
commenté Laurent Reynaud, déléguée général de DSF.
La motion est
aussi signée par des responsables CGT, CFDT, CFTC et CGC du secteur du
ski et par une trentaine de présidents de chambres de commerce et
d'industrie.
Depuis la saison 2010-2011, les élèves travaillent
plus longtemps entre Noël et les vacances d'hiver, ce qui décale
d'autant les vacances de printemps. Ces dernières sont désormais placées
"de mi-avril à mi-mai", soit "en dehors de la saison touristique",
selon DSF.
En raison de ces décalages, "la fréquentation des
stations de montagne durant les vacances de printemps a chuté de 70% en
trois ans", précise la motion adoptée jeudi.
La filière ski
emploie en France quelque 120.000 saisonniers. En 2013, elle a réalisé
un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros.
L'hiver dernier,
pour la deuxième année d'affilée, la France a été la première
destination mondiale pour le ski, devançant de justesse les Etats-Unis.
(AFP)
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