Des membres des forces spéciales de la gendarmerie (GIGN) et de la
police françaises (Raid) accompagneront les sportifs français pour
assurer leur sécurité aux Jeux de Sotchi, a annoncé la ministre des Sports Valérie Fourneyron.
"Tout
a été mis en oeuvre pour assurer la sécurité de nos sportifs et du
public. Le GIGN et le Raid seront présents auprès des sportifs, la DGSE
(sécurité extérieure) sera en lien avec les autorités russes", explique
Mme Fourneyron dans un entretien au quotidien Le Parisien de jeudi.
Dans
une vidéo diffusée cette semaine, des islamistes du Caucase russe ont
menacé de commettre des attentats pendant les JO, relançant les craintes
après les attentats suicide en décembre à Volgograd, dans le sud de la
Russie, qui ont fait 34 morts.
La ministre française se rendra à Sotchi du 6 au 11 février et assistera à la
cérémonie d'ouverture le 7 février "car il s'agit d'une compétition
majeure". "Cela ne nous empêche pas de rappeler nos exigences vis-à-vis
de l'Etat qui nous accueille, en termes de respect des conventions
internationales, des droits de l'Homme", assure-t-elle.
Concernant
les polémiques sur les lois anti-gays promulguées en Russie, "il ne
faut pas se priver de répéter nos messages de lutte contre les
discriminations, mais les JO doivent rester un grand évènement sportif",
estime Mme Fourneyron.
"Il faut que ce soit l'opportunité de se
faire entendre, pas l'alibi pour", ajoute-t-elle en précisant qu'"on ne
condamnerait pas" les athlètes français qui manifesteraient leur soutien
à la cause homosexuelle.
"On a toujours été attentifs au fait
qu'on n'instrumentalise pas les sportifs et qu'on leur laisse leur
liberté. Si un athlète français veut s'exprimer sur la lutte contre les
discriminations, qu'il le fasse dans le respect de la charte olympique",
conclut la ministre française.
La délégation française aux Jeux de Sotchi (7-23 février) comporte 116 sportifs.
(AFP)
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