PENDANT UNE JOURNÉE et demie,
dans un grand hôtel d’Adler,
tout au bord de la mer, les membres
du Comité international
olympique vont discuter de l’avenir
de l’olympisme. Discuter,
mais pas décider, ce moment-là
étant prévu pour la prochaine
session du CIO, début décembre à
Lausanne.
Son nouveau président,
Thomas Bach, a choisi la
voie du dialogue pour essayer de
faire avancer le mouvement
olympique dans le sens de son
«agenda 2020».
Deux propositions principales
feront l’objet de débats.
La première tient
au programme olympique.
Le président du CIO souhaite
pouvoir faire entrer de
nouveaux sports aux Jeux d’été,
plus tournés vers la jeunesse ou
plus en vogue dans le pays hôte.
Ainsi, très populaires au Japon, le
baseball et le softball ont de fortes
chances de refaire un tour de
piste à Tokyo en 2020. Le président
du CIO avoue aussi son intérêt pour des
«compétitions mixtes
» à l’image de ce qu’inaugure
le biathlon ici.
Le deuxième thème majeur
concerne le processus de désignationd es
villes hôtes des Jeux.
«Il doit être plus ouvert, estime
Bach. Nous demandons trop et
trop tôt. On pose 300 questions à
tous les candidats et ce sont toujours
les mêmes consultants qui
répondent. Ils écrivent ce que
nous voulons entendre. Il faut
laisser un peu de créativité aux
candidats.»
Présent à Sotchi, le président
du Comité français du sport international,
Bernard Lapasset, aura
les oreilles grandes ouvertes
quand le sujet sera abordé. Dans
l’optique d’une candidature
olympique en 2024, Paris est une
des premières villes concernées…
(L'Equipe)
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