Le Graët : "Il faut aussi savoir gérer sa boutique"

En quoi l’Euro 2016 peut-il changer le football français ? 
"Pour la Ligue 1, c’est magnifique ! Nos grandes villes vont être équipées comme jamais. Cette saison, il y a déjà 10 à 15% de spectateurs en plus. Après 2016, la moyenne va passer de vingt mille à vingt-cinq ou trente mille. Certes, on est dans une période où certains clubs, qui fréquentaient plus ou moins régulièrement la Ligue des champions, se posent des questions, car ils savent que, pour les deux premières places, c’est cuit ! Il peut y avoir un peu de découragement chez nos patrons de PME, mais, grâce à l’Euro, le football français va progresser en termes de confort et de recettes.

Certains clubs, comme Lille, semblent découvrir qu’un nouveau stade ne garantit pas l’équilibre économique... 
"Sans l’Euro 2016, il n’y aurait pas eu tous ces stades et ce serait catastrophique. Quand vous songez aux anciens stades de Lille ou de Nice, il était grand temps. Après, il faut aussi savoir gérer sa boutique. Certains clubs, comme Le Mans, ont connu des déboires financiers, mais ce n’était pas la faute de leurs nouveaux stades." Noël Le Graët, président de la Fédération française de football.

(France football)