Reconversion des sportifs de haut niveau : retour sur la table ronde de Sport et Citoyenneté

La multiplication des acteurs rend l’accompagnement et la reconversion des sportifs de haut niveau complexe, et cela alors que ces sportifs n’ont pas ou peu de visibilité sur le sujet. Pourtant, de bonnes actions sont menées, qui mériteraient d’être davantage coordonnées. Tels sont les principaux enseignements de la table ronde sur l’accompagnement et la reconversion des sportifs de haut niveau organisé par Sport et Citoyenneté, le 31 janvier dernier à l'Insep.
Parmi les pistes de réflexion issues de cette journée de travaux, notons d'abord le souhait de mettre en place un lieu d’information traitant de l’évolution professionnelle des sportifs de haut niveau et regroupant toutes les informations et dispositifs existants. Stéphanie Authier, du ministère des Sports, a rappelé à cet égard que le ministère venait de publier un guide d’information à destination des sportifs de haut niveau qui sera largement distribué auprès des acteurs, notamment des fédérations.
L’accompagnement des sportifs de haut niveau dans la définition de leur projet personnel et professionnel a été jugé primordial. L’investissement des acteurs proches (entraîneurs, fédérations) étant jugé décisif en l'occurrence. "Le mouvement sportif a une responsabilité envers les jeunes athlètes qu’il a poussé à atteindre les sommets", a commenté Jean-Paul Clémencon, de la Fondation du Sport Français – Henri Sérandour.
D'autre part, il a été précisé que les entreprises devaient être associées aux réflexions, car ce sont elles qui embaucheront les athlètes plus tard. Des passerelles sont donc à consolider entre le monde du sport et le monde de l’entreprise, afin que chacun puisse comprendre le fonctionnement de l’autre. "Notre association regroupe plus de 200 entreprises, et bénéficie de l’aide du Conseil Régional Rhône-Alpes. Nous proposons aux sportifs de haut niveau des ateliers afin de mieux connaître le monde de l’entreprise, et de créer son propre réseau", a expliqué Alain Arvin-Berod, de l'Association Entreprendre et Sport.



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