La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a affirmé mardi que le
Brésil était prêt pour assurer la sécurité des Brésiliens et des
étrangers qui viendront assister à la Coupe du monde alors que les
manifestations sont devenues une constante dans le pays.
"Le
Brésil est préparé pour assurer la sécurité de ses citoyens et des
visiteurs. L'investissement du gouvernement dans les secteurs de la
sécurité et de la défense totalise 1,9 milliards de réais (800 millions
de dollars)", a indiqué Mme Rousseff lors d'une visite dans l'Etat du
Piaui (nord-est).
La chef de l'Etat a cité à titre d'exemple, l'installation de centres intégrés de commandement et contrôles dans les 12 villes hôtes, le renforcement des contrôles des points d'entrée dans le pays
et des systèmes destinés à améliorer la sécurité des routes.
Le
Brésil espère recevoir 600.000 touristes étrangers pendant le Mondial
(du 12 juin au 13 juillet) qui s'ajouteront aux trois millions de
Brésiliens qui se déplaceront dans le pays.
La Fédération
internationale de football (Fifa) a invité la police à empêcher les
manifestations violentes dans le pays, à moins de quatre mois du début
de la Coupe du Monde.
Le 6 février dernier, un caméraman de la
chaîne de TV Bandeirantes, Santiago Andrade, a été mortellement atteint à
la tête par une fusée de feu d'artifice lancée par un manifestant lors
d'un défilé contre la hausse du ticket de bus à Rio de Janeiro.
Après
ces incidents, le gouvernement brésilien a indiqué qu'il préparait un
projet de loi pour punir les actes de vandalisme commis pendant les
manifestations.
Parallèlement, le Parlement débat d'un projet de
loi anti-terroriste qui durcit les sanctions pour les actes de
vandalisme et dommages au patrimoine public.
En juin dernier, une
fronde sociale avait secoué le pays en pleine Coupe Fifa des
Confédérations : les manifestants, une majorité de jeunes, demandaient
l'amélioration des services publics et critiquaient les sommes
colossales engagées dans la construction des stades.
Selon un
sondage diffusé ce mardi, 85,4% des Brésiliens pensent que de nouvelles
manifestations auront lieu pendant la Coupe du monde.
Toutefois, 82,9% affirment qu'ils n'y participeront pas.
(AFP)
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