L'UEFA vient de mettre en ligne sur un site internet dédié la
liste des 66 sites français en lice pour servir de camp de base aux 23
équipes qui séjourneront en France à l'occasion de l'Euro 2016 de
football en juin et juillet 2016. Ces sites sont dans la plupart des cas
des "couples" formés d'un lieu d'hébergement et d'un terrain
d'entraînement, la règle retenue consistant à ne pas dépasser une
distance de 20 kilomètres entre les deux. Ce sont donc bien plus de 66
communes, sur tout le territoire, y compris parfois à plusieurs
centaines de kilomètres des dix villes-hôtes de la compétition, qui sont
concernées par cette initiative.
Exemple à Saint-Jean-de-Luz, au Pays basque, où la mairie a eu la surprise, en décembre 2013, de recevoir une lettre la SAS Euro 2016, la société créée par l'UEFA et la Fédération française de football (FFF) pour gérer l'organisation de l'événement. Une missive qui lui demandait si elle souhaitait devenir camp de base d'entraînement lors de l'Euro 2016. "Nous n'avons fait aucune démarche particulière, commente le service des sports de la ville. Durant plusieurs années, nous avons reçu des équipes comme l'OM, Lille, les Girondins de Bordeaux pour des stages estivaux. Ce sont peut-être eux qui nous ont signalés." La demande a toutefois intéressé la municipalité de Saint-Jean-de-Luz qui a donc répondu à un questionnaire décrivant ses installations sportives. "Nous avons ensuite reçu la visite d'un responsable terrains et hôtels de l'UEFA en début d'année 2014, explique le service des sports. Il nous a alors dit que cela convenait pour le terrain mais que pour l'hôtellerie, il allait se rapprocher de Biarritz, ville distante de quinze kilomètres. Nous sommes donc associés à l'hôtel du Palais de Biarritz sur le catalogue mis en ligne par l'UEFA."
Si le catalogue de l'UEFA est donc à disposition des 53 fédérations membres de la confédération depuis début septembre, le nombre d'équipes qualifiées pour le tournoi final, en plus de la France, étant de vingt-trois, près des deux tiers des sites proposés ne recevront aucune équipe. Quant aux sélections qualifiées à l'issue des phases qualificatives qui débutent actuellement, elles attendront de connaître, à la fin de 2015, les lieux de leurs rencontres parmi les villes dix villes-hôtes du tournoi avant de choisir un camp de base. En tout état de cause, l'UEFA leur demande de faire leur choix avant le 31 janvier 2016. Quelle sera l'attitude de la ville de Saint-Jean-de-Luz durant cette période ? Tentera-t-elle de séduire l'une ou l'autre des sélections ou se contentera-t-elle d'attendre un coup de fil de l'étranger lui annonçant qu'elle est choisie ?... "Nous venons d'être informés hier [3 septembre] par courrier officiel que nous étions retenus. Il faut discuter avec l'adjoint chargé des sports et le maire pour savoir la suite", conclut le service des sports.
(Localtis)
Exemple à Saint-Jean-de-Luz, au Pays basque, où la mairie a eu la surprise, en décembre 2013, de recevoir une lettre la SAS Euro 2016, la société créée par l'UEFA et la Fédération française de football (FFF) pour gérer l'organisation de l'événement. Une missive qui lui demandait si elle souhaitait devenir camp de base d'entraînement lors de l'Euro 2016. "Nous n'avons fait aucune démarche particulière, commente le service des sports de la ville. Durant plusieurs années, nous avons reçu des équipes comme l'OM, Lille, les Girondins de Bordeaux pour des stages estivaux. Ce sont peut-être eux qui nous ont signalés." La demande a toutefois intéressé la municipalité de Saint-Jean-de-Luz qui a donc répondu à un questionnaire décrivant ses installations sportives. "Nous avons ensuite reçu la visite d'un responsable terrains et hôtels de l'UEFA en début d'année 2014, explique le service des sports. Il nous a alors dit que cela convenait pour le terrain mais que pour l'hôtellerie, il allait se rapprocher de Biarritz, ville distante de quinze kilomètres. Nous sommes donc associés à l'hôtel du Palais de Biarritz sur le catalogue mis en ligne par l'UEFA."
Aucun investissement mais des retombées attendues
Côté investissements, la mairie de Saint-Jean-de-Luz assure qu'il n'y en aura pas, les installations existantes étant aux normes de l'UEFA pour accueillir un camp d'entraînement. Côté retombées, outre une indemnité versée par la SAS Euro 2016 à la commune pour l'utilisation des équipements si le site est retenu par une équipe, ce sont au bas mot des centaines d'officiels, de journalistes, voire de supporteurs, qui viendront faire marcher durant quelques semaines l'économie locale, mais aussi lui donner un rayonnement international particulièrement vif.Si le catalogue de l'UEFA est donc à disposition des 53 fédérations membres de la confédération depuis début septembre, le nombre d'équipes qualifiées pour le tournoi final, en plus de la France, étant de vingt-trois, près des deux tiers des sites proposés ne recevront aucune équipe. Quant aux sélections qualifiées à l'issue des phases qualificatives qui débutent actuellement, elles attendront de connaître, à la fin de 2015, les lieux de leurs rencontres parmi les villes dix villes-hôtes du tournoi avant de choisir un camp de base. En tout état de cause, l'UEFA leur demande de faire leur choix avant le 31 janvier 2016. Quelle sera l'attitude de la ville de Saint-Jean-de-Luz durant cette période ? Tentera-t-elle de séduire l'une ou l'autre des sélections ou se contentera-t-elle d'attendre un coup de fil de l'étranger lui annonçant qu'elle est choisie ?... "Nous venons d'être informés hier [3 septembre] par courrier officiel que nous étions retenus. Il faut discuter avec l'adjoint chargé des sports et le maire pour savoir la suite", conclut le service des sports.
(Localtis)
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