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mercredi 17 septembre 2014

Euro-2016: pas de "polémique" sur les retombées financières entre UEFA et villes-hôtes (Juppé)

Alain Juppé, maire de Bordeaux, qui doit accueillir cinq matches de l'Euro-2016, a nié mardi l'existence d'une "polémique" entre l'UEFA et les villes-hôtes sur les retombées financières de l'évènement et a assuré que les deux parties finiront par s'entendre.
"Il n'existe pas de polémique entre l'UEFA et les villes-hôtes", déclare Alain Juppé dans un communiqué, se disant "convaincu" de "trouver un terrain d'entente".
Selon Sud Ouest, Alain Juppé aurait eu un "échange tendu" avec le président de l'UEFA, Michel Platini, sur la question des retombées financières de
l'Euro-2016 pour les villes-hôtes qui revendiquent une part de la manne, en marge du déjeuner organisé à l'Elysée le 11 septembre par le président François Hollande avec le président de l'UEFA et les maires des villes-hôtes.
Le maire de Bordeaux confirme qu'il a bien eu un entretien le 11 septembre avec Michel Platini "dans le cadre des discussions engagées avec l'UEFA par le club des villes-hôtes de l'Euro-2016 pour évoquer +l'héritage+ de la compétition sur les sites d'accueil". Il reconnaît que les "points de vue n'ont pas été spontanément convergents", mais dit avoir "noté la volonté du président de l'UEFA de porter une oreille attentive à notre demande".
Les villes-hôtes, "qui assument une large partie des coûts des animations autour de l'évènement, considèrent que celui-ci devrait aussi avoir des retombées permettant de financer des équipements sportifs de proximité dans nos quartiers", souligne le maire de Bordeaux.
Le dialogue se poursuivra lors de la réunion de l'UEFA et des villes-hôtes au sein du Comité de pilotage de l'Euro-2016, le 23 octobre à Bordeaux.
Pour être choisie comme ville-hôte, la ville de Bordeaux, dans le cadre d'un Partenariat-Public-Privé (PPP), s'est engagée dans la construction d'un nouveau stade d'un coût d'environ 185 millions d'euros, confié au tandem privé Fayat-Vinci.
L'exploitation de l'enceinte sera aussi effectuée par Fayat-Vinci, qui recevra, jusqu'en 2042, 6,5 millions d'euros annuels de la part de ville de Bordeaux.

(AFP)

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