Le CIO n'est plus attaché à la signature d'un contrat avec une ville
hôte et pourrait envisager que d'autres autorités, régionales ou
nationales, soient parties au contrat, a indiqué John Coates, l'un des
vice-présidents de l'institution, lundi à Monaco.
"Nous savons que
les structures juridiques des villes varient d'un pays à l'autre", a
reconnu l'Australien en qualité de président du groupe de travail du CIO
ayant planché sur la refonte du processus de candidature, dans le cadre
du paquet de réformes Agenda 2020 en cours d'adoption dans la
Principauté par la session du CIO.
"En plus de la ville hôte et du
pays hôte, nous envisagerons d'autres autorités régionales ou
nationales qui pourraient être parties au contrat", a-t-il poursuivi.
"Nous sommes prêts à accroître notre flexibilité et discuter avec les
différentes villes et candidatures de ce qui leur convient le mieux."
John
Coates répondait à une question de Guy Drut, membre français du CIO,
sur la nature des structures administratives devant faire acte de
candidature.
"Les structures légales (des villes) sont
différentes. On ne peut pas comparer les villes de Paris, de Tokyo ou
Londres. Je voudrais avoir des précisions sur la signature qui doit
engager une ville. Peut-il y avoir pour Paris, par exemple, la capitale,
les départements, la région ou la métropole du Grand Paris en cours de
constitution?", a interrogé M. Drut.
Par le passé, le CIO a
toujours exigé que le contrat hôte soit signé seulement par une ville.
"C'était le cas pour Sydney", a renchéri John Coates, président du
comité olympique australien, "alors qu'il aurait mieux valu que ce soit
l'État".
Dans le cadre de l'Agenda 2020, le CIO envisage désormais
que les jeux Olympiques puissent être exceptionnellement tenus dans
plusieurs villes, voire pays, ce qui repose la question de l'identité de
la structure hôte.
Cette clarification est d'autant plus
importante dans le cas de la France que l'État et la région
Ile-de-France se sont prononcés en faveur d'une candidature de Paris aux
JO-2024 tandis que la maire de Paris, Anne Hidalgo, n'a jamais caché sa
réserve sur le sujet.
(AFP)
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