Les clubs de football espagnols qui tolèrent leurs supporteurs
violents pourraient être sanctionnés par une interdiction partielle de
stade, un retrait de points et même une rétrogradation, selon l'accord
conclu jeudi entre la Fédération et le Conseil supérieur du sport
espagnol (CSD).
"Des fermetures partielles des stades, un retrait
de points ou une rétrogradation" pourront être imposés aux clubs qui
"collaborent directement ou indirectement avec les groupes de
supporteurs à caractère violent", a expliqué Miguel Cardenal, le
président du CSD, un département du ministère de l'Education, de la
Culture et des Sports.
Ces mesures, qui doivent être approuvées le
15 décembre, doivent permettre "qu'en mai, cette année, à la fin de la
saison, le paysage soit déjà méconnaissable en comparaison de l'actuel",
a ajouté Cardenal en conférence de presse.
La Ligue de football
professionnel espagnole, partie prenante de l'accord, prévoit d'employer
pour chaque match un directeur de sécurité et des officiels chargés de
dénoncer "des faits de violence physique ou verbale" dans les stades, et
veut dresser "rapidement" une liste des groupes violents, a déclaré son
président Javier Tebas.
"S'il y a un groupe qualifié d'ultra et
que ses supporteurs continuent d'entrer (dans les stades, NDLR), le club
pourra être sanctionné et devra travailler pour les expulser", a ajouté
M. Tebas, qui espère résoudre "80%" des problèmes de violence d'ici
mai.
Ces mesures ont été prises après la mort dimanche d'un
supporteur de La Corogne au cours d'une bagarre générale avec des ultras
de l'Atletico Madrid, quelques heures avant la rencontre entre les deux
équipes au stade Vicente-Calderon de Madrid.
(AFP)
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