L'annonce de la candidature de Rome pour les JO-2024 laisse présager
d'une "concurrence forte", a indiqué lundi à l'AFP Bernard Lapasset,
président du Comité français du sport international (CFSI) chargé
notamment d'étudier la faisabilité d'une candidature de Paris.
"On sait qu'il y aura une concurrence forte. Ce qu'a annoncé le CIO à Monaco va pousser des tas de villes à proposer des candidatures diversifiées, personnalisées, originales", a déclaré Bernard Lapasset.
Réuni
début décembre à Monaco, le Comité international olympique avait décidé
de rendre les JO plus flexibles, plus souples et moins coûteux. Ces
règles de l'Agenda-2020 permettent notamment de recevoir les épreuves
dans des sites éclatés dans un même pays.
"Ca oblige la France a
être vraie, à présenter une candidature qui repose sur du solide, qui ne
soit pas un caprice. C'est un challenge de plus mais c'est celui-là qui
nous va bien, que l'on attend depuis le début", a souligné M. Lapasset
qui "savait depuis (la réunion du CIO à) Monaco que Rome allait poser sa
candidature" lundi.
Interrogé sur le timing de la candidature
italienne, le président du CFSI a répondu: "Je ne vais pas commencer à
comparer. Chaque candidature a son propre timing, sa propre histoire.
Les candidatures européennes, il faut s'attendre à ce qu'il y en ait 3
ou 4".
Première à se lancer officiellement, Rome devrait affronter
Paris, probable candidate, Bakou et Doha, battues par Tokyo pour les JO
2020, une ville américaine entre Los Angeles, San Francisco, Boston ou Washington.
Une ville allemande entre Berlin et Hambourg, voire une candidature conjointe des
deux, pourrait également prétendre aux JO, et peut-être une ville africaine, Durban ou le duo Johannesburg-Pretoria, en Afrique du Sud.
Le CIO prendra sa décision durant l'été 2017 à Lima.
(AFP)
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