Le patinage synchronisé est l'objet de l'attention du Comité
international olympique (CIO) qui a dépêché des observateurs à la French
Cup, vendredi et samedi à Rouen, en vue d'une éventuelle entrée au
programme des JO en 2018.
C'est la deuxième fois que le CIO
effectue une mission d'observation de cette discipline mixte et
spectaculaire, créée il y a une soixantaine d'années, après une visite
aux Mondiaux en avril.
Seize patineurs, garçons et filles,
évoluent à l'unisson sur la glace dans un programme court (2 min 30) et
un programme long (4 min 30).
Le French Cup est un rendez-vous
incontournable pour les meilleures équipes de la planète, dont les
Etats-Unis, le Canada, la Finlande et la Russie, qui seront présentes ce
week-end.
"C'est un sport, mais avant tout un spectacle. Le
spectacle est même dans les gradins. Il y a une communion entre les
athlètes et le public. Sur la glace, on a le meilleur niveau et à coté
il y a une ambiance de folie avec les gens qui dansent dans les
tribunes", a expliqué à l'AFP Franck Prieur, président de la commission nationale de patinage synchronisé artistique.
La
Fédération internationale de patinage (ISU) a proposé l'entrée de deux
épreuves au programme olympique en 2018: le patinage synchronisé et la
mass-start en patinage de vitesse.
Le patinage synchronisé est
très attrayant par sa mixité et le "show" qu'il propose mais représente
une difficulté de taille. Chaque nation engageant vingt patineurs, une
compétition à dix nations signifierait la présence de 200 athlètes
supplémentaires aux Jeux.
La mass-start en revanche concernerait des athlètes déjà qualifiés en individuel.
(AFP)
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