Jérôme Champagne a indiqué lundi dans une lettre ouverte qu'il était encore en quête des soutiens de fédérations nécessaires pour faire valider officiellement sa candidature à la présidence de la Fifa.
Dans une missive adressée notamment aux "présidents de fédérations", celui
qui fut vice-secrétaire général de l'instance mondiale du foot rappelle que "le
29 janvier à minuit, interviendra le délai de dépôt des candidatures et des
lettres de nomination des cinq fédérations exigées par les statuts de la Fifa".
"Or, je n'ai pas encore ces cinq lettres, poursuit le Français de 56 ans.
Le sentiment existe que le résultat final de l'élection serait déjà joué et
qu'il serait risqué de les écrire".
"Il y a aussi la crainte de se voir montré du doigt ou puni", estime
l'ancien diplomate, dénonçant par ailleurs sans le nommer David Ginola en
écrivant: "Enfin, des personnes sans programme se déclarent intéressées et des
aventuriers se lancent, soutenus par des sociétés de paris sportifs !".
"Je suis donc obligé aujourd'hui d'en appeler solennellement à vous pour
obtenir ces lettres qui me manquent", insiste-t-il.
Champagne n'a sur le papier aucune chance de l'emporter dans ces élections,
pas plus que Ginola, 47 ans. Les chances du prince jordanien Ali bin Al
Hussein, 39 ans, un des vice-présidents actuels de la Fifa, ne sont guère
épaisses non plus.
Le grand favori est le président en exercice depuis 1998, Joseph Blatter,
qui aura 79 ans au moment de l'élection le 29 mai à Zurich.
(AFP)
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