À moins de cinq mois du début de l'Euro (10 juin), l'organisation des fan-zones constitue toujours un casse-tête.
A priori, chacune des dix villes hôtes accueillera cet espace dédié à
la retransmission des matchs et qui peut rassembler plusieurs milliers
de supporteurs. Mais, dans ce contexte post-attentats
où la question de la sécurisation de ces sites, et donc du surcoût
financier, est au coeur des débats, certaines de ces agglomérations
réfléchissent toujours à la « bonne formule » à mettre en place. Etat
des lieux.
L'organisation des fan-zones de Paris et de Bordeaux, qui seront
ouvertes tous les jours durant la compétition, est déjà bien avancée.
Dans la capitale, le Champ-de-Mars (d'une capacité d'accueil de 120
000 personnes) sera clôturé par trois kilomètres de barrières et équipé
de caméras et d'un PC de sécurité. Les spectateurs seront fouillés et
315 agents patrouilleront à l'intérieur. A Bordeaux, la place des
Quinconces (qui peut accueillir 60 000 supporteurs) sera également
fermée. Initialement, seule la moitié devait l'être. En moyenne,
150 agents sont prévus par jour pour des palpations systématiques, alors
que la ville a investi dans l'achat de détecteurs de métaux. Budget
total : 700 000 €, soit le double de ce qui était prévu avant les
attentats.
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