Plus de 3.000 policiers seront affectés "en sus des 10.000" déjà
présents en Ile-de-France pour la sécurité durant l'Euro de football qui
débute vendredi, a annoncé lundi le préfet de police de Paris, Michel
Cadot, lors d'une conférence de presse.
"Nous sommes bien au-delà
de 3.000 effectifs supplémentaires dès le démarrage de l'Euro et ce
chiffre croîtra à partir de la mi-juin", a déclaré le préfet en
détaillant le dispositif.
La préfecture de police de Paris a en
charge la sécurité du Stade de France et du Parc des Princes, des fan
zones du Champ-de-Mars et de Saint-Denis, d'un camp de base, des quatre
hôtels de transfert pour les joueurs, de deux hôtels de l'UEFA et du
centre international de communication.
"Nous avons renforcé les
10.000 hommes prévus initialement en rajoutant une quinzaine d'unités de
forces mobiles (1.500 personnes) et nous avons affecté dès sa sortie
d'école la promotion des gardiens de la paix, ce qui correspond à 750
gardiens, à des missions de pré-filtrages. Ils arriveront sur place à
partir de la mi-juin", a expliqué le préfet.
Plus précisément, le
Stade de France comptera huit points de pré-filtrage et six points
d'entrée dans le périmètre avec 1.267 agents privés, 375 volontaires
d'orientation et 950 à 1.100 forces de l'ordre.
Le Parc des
Princes aura 25 point de pré-filtrage, cinq points d'entrée dans le
périmètre, 878 agents privés, 216 volontaires et 700 à 850 forces de
l'ordre.
Quant à la fan zone du Champ-de-Mars qui accueillera
entre 50.000 et 90.000 personnes, elle comptera 16 points de
pré-filtrage, six entrées, 332 à 479 agents privés, 200 volontaires et
750 à 1.100 policiers pour assurer la sécurité.
Interrogé sur un
courrier qu'il avait adressé au ministre de l'Intérieur Bernard
Cazeneuve et dans lequel il évoqué la fermeture de la fan zone du
Champ-de-Mars, le préfet a souligné que cette lettre "n'aurait pas dû se
retrouver dans la presse".
"M. Cazeneuve m'a apporté ce que j'espérais en termes de réponse" en donnant des moyens supplémentaires, a affirmé le préfet.
"Aujourd'hui, je ne peux pas vous dire que le climat est celui de la
sérénité car nous sommes dans une période de tension et de forte
exigence sécuritaire. Je considère que les moyens qui ont été alloués à
la préfecture de police, le dispositif de sécurité mis en place (...)
tout cela répond aux inquiétudes que j'avais exprimées dans un cadre qui
n'était pas destiné à être nécessairement public", a-t-il dit.
(AFP)
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