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lundi 19 septembre 2016

Ski : la France n'est plus la première destination touristique mondiale pour la glisse

Après trois années au sommet du monde, l'Hexagone devra se contenter de la première place européenne. La France a été détrônée par les Etats-Unis en tant que première destination mondiale pour le ski, lors de l'hiver dernier, qui a vu la fréquentation des pistes tricolores reculer de 3%, a annoncé lundi Domaines skiables de France (DSF).

Depuis quelques années, les deux pays se disputent la première place du podium, au gré des chutes de neige dans les deux pays. La France est ainsi arrivée en tête des destinations les plus prisées pour le ski à quatre reprise, lors des hivers 2008/2009, 2011/2012, 2012/2013 et 2014/2015. Avant cela, les États-Unis décrochaient toujours la première place.

La pire année depuis près de dix ans

Avec 52 millions de journées-skieurs vendues, l'Hexagone a connu une baisse de fréquentation de 3% par rapport à l'an passé. Les États-Unis ont enregistré sur la même période une hausse de 0,6%, à 53,9 millions de journées-skieur après que l'hiver précédent a été marqué par une forte sécheresse sur la côté ouest. L'Autriche complète ce podium, avec 49,9 millions (-4%).
La contre performance [de la France] cet hiver s'explique "par un démarrage très difficile en raison de l'absence de neige à basse et moyenne altitude, puis par une météo capricieuse créant des conditions d'exploitation perturbées", estime DSF dans un communiqué.
Au niveau des prix, les stations françaises sont restées dans les moins chères mondiales mais cela n'a pas empêché la fréquentation des pistes hexagonales de reculer de 6% lors de l'hiver 2015/2016, par rapport à la moyenne des quatre dernières saisons. A l'issue de la saison, 72 dossiers d'indemnisation ont été ouverts, pour un montant total de 2,85 millions d'euros, dans le cadre du système d'assurance Nivalliance destiné à amortir les années difficiles pour les stations.
"C'est une grosse année d'indemnisation", a reconnu Laurent Reynaud,  délégué général de DSF, un organisme professionnel qui réunit 238 opérateurs de remontées mécaniques en France, qui estime que c'est la pire depuis près de dix ans.

(AFP)

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