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mercredi 16 novembre 2016

Lutte antidopage : le gouvernement tente de sauver les meubles en pleine campagne olympique

Patrick KANNER, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et Thierry BRAILLARD, Secrétaire d’Etat aux Sports regrettent les déclarations de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et de son Président Bruno GENEVOIS.
La France entend réaffirmer avec fermeté ses ambitions et son action en matière de lutte contre le dopage. La préservation de l'éthique du sport constitue une mobilisation de tous les instants du Gouvernement.
Conformément aux engagements publics pris par les Ministres lors de la présentation du budget du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports le 30 septembre dernier, et malgré un contexte budgétaire contraint, le Gouvernement a proposé à la représentation nationale de porter la subvention à l’AFLD de 7,8M en 2016 à 8,5M d’euros en 2017. Ce montant s’entend évidemment hors réserve de précaution applicable comme chaque année de manière habituelle aux agences de l’Etat. Au final la subvention effectivement versée à l’AFLD aura augmenté de plus de 8% entre 2015 et 2017. Il est donc inapproprié d’indiquer qu’il n’y a pas d’augmentation des crédits de l’Etat en faveur de l’AFLD. Il faut d’ailleurs souligner que la part du financement de l’Etat dans le budget de l’AFLD, agence indépendante, est toujours de plus de 90% du total de ses ressources.
Aussi, au-delà des efforts importants du Gouvernement et comme préconisé par la Cour des comptes en 2015, on reste dans l’attente des propositions de l’AFLD pour diversifier ses ressources et optimiser ses coûts de fonctionnement, au profit d’un renforcement des contrôles effectués.
La France entend rester pilote en matière de lutte contre le dopage et elle tient ses engagements. Au terme d'un travail mené conjointement par le gouvernement et les parlementaires français avec l'Agence Mondiale Antidopage (AMA), l’AFLD, elle a d’ailleurs achevé sa mise en conformité au nouveau Code mondial antidopage en octobre dernier.

(Ministère de la Jeunesse et des Sports)

1 commentaire:

  1. La grande question est de savoir comment est employé ce budget... Qui rend des comptes à qui ?
    Est-ce que la Cour des Comptes a commencé à investiguer ?
    Comment rester confiant en voyant cette absence de perspectives, de prospective, de contrôle de gestion, de logique de gestion durable des projets...
    A force de montrer un tel niveau de dysfonctionnement dans les choix budgétaires des structures sensées agir dans la sphère du service public, ça pourrait finir par péter très fort ! Et c'est quelqu'un de plutôt mesuré qui le dit !

    Qu'est ce que rémunère ce budget faramineux dont seulement quelques onces reviennent aux actions de terrain ?
    A t'on déjà vu un éducateur travailler du haut de sa pyramide et rencontrer du succès pour la prévention ?

    Oui, il est nécessaire de coordonner certaines actions sur le plan national !
    Non, il n'est pas utile de couvrir des "frais de mission et de représentation", des locations de salons et autres frais de mondanités et des rémunérations de "cadres", d'"experts" et "savants ingénieurs- concepteurs de projets" déconnectés du terrain, déconnectés du réel, déconnectés du besoin des publics !

    La situation est réellement grave sur de nombreux terrains, et les dorures et cuirs des lieux de décision centralisés n'aident pas à le percevoir ni donc d'en prendre la mesure.

    Il est plus que temps que cela change...

    Le problème n'est pas la baisse du budget national : il est temps de comprendre que la poule aux oeufs d'or c'est fini et qu'il faut aller vers des financements croisés, mutualisés, participatifs, liant public et privé...

    Le problème est ici circonscrit à l'emploi des fonds : le budget même amputé peut être très suffisant si il va sur les actions de terrain et au soutien de projet de financements croisés et mutualisés.

    Luc ANDRE

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