Après avoir accueilli l'Euro 2016 de football et avant de –
peut-être – devenir l'hôte des épreuves de voile des Jeux olympiques de
2024, la ville de Marseille reste en ce début d'année 2017 sous les feux
de l'actualité sportive. La métropole provençale va en effet devenir
officiellement ce 14 janvier, jour de la cérémonie d'ouverture de
l'événement, capitale européenne du sport 2017.
Capitale européenne du sport ? Il s'agit d'un label délivré par l'association Aces Europe (Associations des capitales européennes du sport), basée à Bruxelles et reconnue par la Commission européenne. Ce label est décerné chaque année depuis 2001 à une ville de plus de 500.000 habitants. Aces Europe délivre par ailleurs des labels à des agglomérations de moins de 500.000 habitants, à des villes de moins de 500.000 habitants et à des villes de moins de 25.000 habitants. Vingt-six lauréats sont ainsi honorés en 2017 dans ces trois différentes catégories. Marseille est la première ville française à devenir capitale européenne du sport. Elle succède à Prague et précède Sofia.
Pour être désignée capitale européenne du sport, Marseille a notamment dû mettre en avant ses atouts en termes d'installations sportives, d'accès au sport, de promotion du sport par la municipalité, de relations institutionnelles entre la mairie et le mouvement sportif… et bien entendu présenter un programme événementiel dans l'éventualité de l'obtention du label.
Côté installations et pratique, la ville de Marseille revendique 1.001 installations sportives, sans compter sa façade maritime de plus de 50 kilomètres de long, mais aussi 220.000 pratiquants dans plus de 60 disciplines et 1.500 clubs encadrant plus de 150.000 licenciés, dont plusieurs centaines de sportifs de haut niveau.
Pour mener à bien son projet, la ville de Marseille s'est dotée d'un budget de 20 millions d'euros. Elle s'appuiera pour l'animation événementielle sur la mobilisation du tissu associatif, économique et social. Environ 400 projets seront labellisés dans le cadre de la programmation. Outre les activités purement sportives, la réflexion autour des politiques sportives aura également sa place durant l'année. Ainsi, le 27 janvier, la rencontre nationale sur le thème du financement des équipements sportifs, organisée au Musée d'histoire par Fedairsport et la ville de Marseille, s'inscrira dans le cadre du programme Marseille capitale européenne du sport 2017. Autre exemple d'événement extrasportif : le premier salon régional Mode et sport permettra de présenter l’ensemble des professionnels et créateurs du domaine textile travaillant dans le sport à Marseille.
Une métropole française aura, durant toute cette année, les yeux rivés sur ce qui va se passer à Marseille : il s'agit de Toulouse, candidate pour devenir à son tour capitale européenne du sport en 2021. Le chef-lieu de l'Occitanie sera en concurrence avec Lisbonne et La Haye.
Capitale européenne du sport ? Il s'agit d'un label délivré par l'association Aces Europe (Associations des capitales européennes du sport), basée à Bruxelles et reconnue par la Commission européenne. Ce label est décerné chaque année depuis 2001 à une ville de plus de 500.000 habitants. Aces Europe délivre par ailleurs des labels à des agglomérations de moins de 500.000 habitants, à des villes de moins de 500.000 habitants et à des villes de moins de 25.000 habitants. Vingt-six lauréats sont ainsi honorés en 2017 dans ces trois différentes catégories. Marseille est la première ville française à devenir capitale européenne du sport. Elle succède à Prague et précède Sofia.
Une "étape dans la métamorphose" de Marseille
Mais pourquoi Marseille s'est-elle lancée dans cette aventure ? Avec quelle ambition ? Selon les promoteurs de la candidature marseillaise, le label capitale européenne du sport "est un nouvel élan, une impulsion qui doit permettre aux Marseillais de mieux comprendre la place essentielle qu’occupe le sport au sein de la cité, au niveau économique et social". Pour eux, en devenant capitale européenne du sport, "Marseille franchit une étape significative dans sa spectaculaire métamorphose. Un premier pas pour que la pratique sportive devienne un passage incontournable dans le développement du territoire, des aménagements et des constructions de demain".Pour être désignée capitale européenne du sport, Marseille a notamment dû mettre en avant ses atouts en termes d'installations sportives, d'accès au sport, de promotion du sport par la municipalité, de relations institutionnelles entre la mairie et le mouvement sportif… et bien entendu présenter un programme événementiel dans l'éventualité de l'obtention du label.
Côté installations et pratique, la ville de Marseille revendique 1.001 installations sportives, sans compter sa façade maritime de plus de 50 kilomètres de long, mais aussi 220.000 pratiquants dans plus de 60 disciplines et 1.500 clubs encadrant plus de 150.000 licenciés, dont plusieurs centaines de sportifs de haut niveau.
Une année divisée en quatre saisons
Côté programme, la ville a décidé de diviser l'année en quatre "saisons". La saison 1, baptisée "Génération champions", se déroulera au premier trimestre et mettra en lumière les sportifs et champions marseillais, notamment à travers les disciplines individuelles comme la natation, l’athlétisme ou le cyclisme. La saison 2, intitulée "Champions ensemble", sera placée durant le deuxième trimestre sous le signe de la famille, de la jeunesse et du bien-être, et offrira un temps valorisant la cohésion sociale et le rôle qu'y joue le sport, entre les disciplines sportives traditionnelles et les nouvelles pratiques. La saison 3, nommée "Champions par nature", prendra place au cœur de l'été et mettra à l'honneur l'environnement naturel terrestre et maritime de la ville. Des activités sportives et festives y seront déclinées sur les plages, dans les parcs ou sur les places publiques. A la fin de l'année, la saison 4, dénommée "Tous champions", sera consacrée à l’excellence sportive sous toutes ses formes et fera une place à la performance comme au bénévolat, mais aussi aux passerelles entre le sport et la santé.Pour mener à bien son projet, la ville de Marseille s'est dotée d'un budget de 20 millions d'euros. Elle s'appuiera pour l'animation événementielle sur la mobilisation du tissu associatif, économique et social. Environ 400 projets seront labellisés dans le cadre de la programmation. Outre les activités purement sportives, la réflexion autour des politiques sportives aura également sa place durant l'année. Ainsi, le 27 janvier, la rencontre nationale sur le thème du financement des équipements sportifs, organisée au Musée d'histoire par Fedairsport et la ville de Marseille, s'inscrira dans le cadre du programme Marseille capitale européenne du sport 2017. Autre exemple d'événement extrasportif : le premier salon régional Mode et sport permettra de présenter l’ensemble des professionnels et créateurs du domaine textile travaillant dans le sport à Marseille.
Une métropole française aura, durant toute cette année, les yeux rivés sur ce qui va se passer à Marseille : il s'agit de Toulouse, candidate pour devenir à son tour capitale européenne du sport en 2021. Le chef-lieu de l'Occitanie sera en concurrence avec Lisbonne et La Haye.
(Localtis)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire