mardi 16 juillet 2013

3 raisons de ne pas construire un nouveau stade

Messieurs les présidents de Nice, Bordeaux et Lyon, nous vous conseillons de dormir avec une patte de lapin sous l’oreiller ou de semer du sel à la porte de votre nouveau stade. Histoire de vous protéger de la malédiction sportive qui ruine les espoirs des clubs dotés d’un nouvel écrin. Lille a laissé échapper le podium à domicile. Pis. Dans son stade des Alpes, Grenoble a connu la relégation jusqu’en CFA2. Quant au Mans, une rétrogradation en DH est d’actualité. Aïe !
Entre les différents recours associatifs, le mode de financement et le contexte économique, bâtir un nouveau stade est un parcours du combattant. Et ce n’est pas le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui nous contredira. Autre point noir, le partenariat public-privé pour financer la plupart des écrins. Solution facile qui peut plomber un club, endetter une région. C’est le cas de la MMArena, qui promettait pourtant "zéro tracas, zéro blabla".
Certes, nos amis anglais et allemands nous mettent une sacrée déculottée avec leur Emirates Stadium ou autre Allianz Arena. Mais sans le sou et mauvaise foi oblige, n’est-il pas plus pertinent de garder nos enceintes toujours d’actualité pour certaines ? Quand nous voyons par exemple le Parc des Princes, plus de quarante ans de vie au coeur de la cité, où l’ambiance est bouillante, on peut se poser la question. N’est-ce pas dans les vieux pots qu’on fait la meilleure confiture ?

(Source : France football)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.