Messieurs les présidents de
Nice, Bordeaux et Lyon, nous
vous conseillons de dormir
avec une patte de lapin sous
l’oreiller ou de semer du sel à
la porte de votre nouveau
stade. Histoire de vous
protéger de la malédiction
sportive qui ruine les espoirs
des clubs dotés d’un nouvel
écrin. Lille a laissé échapper le
podium à domicile. Pis. Dans
son stade des Alpes, Grenoble
a connu la relégation jusqu’en
CFA2. Quant au Mans, une
rétrogradation en DH est
d’actualité. Aïe !
Entre les différents recours
associatifs, le mode de
financement et le contexte
économique, bâtir un nouveau
stade est un parcours du
combattant. Et ce n’est pas
le président de l’Olympique
Lyonnais, Jean-Michel Aulas,
qui nous contredira. Autre
point noir, le partenariat
public-privé pour financer la
plupart des écrins. Solution
facile qui peut plomber un
club, endetter une région.
C’est le cas de la MMArena,
qui promettait pourtant
"zéro tracas, zéro blabla".
Certes, nos amis anglais et
allemands nous mettent une
sacrée déculottée avec leur
Emirates Stadium ou autre
Allianz Arena. Mais sans le
sou et mauvaise foi oblige,
n’est-il pas plus pertinent de
garder nos enceintes toujours
d’actualité pour certaines ?
Quand nous voyons par
exemple le Parc des Princes,
plus de quarante ans de vie au
coeur de la cité, où l’ambiance
est bouillante, on peut se poser
la question. N’est-ce pas dans
les vieux pots qu’on fait la
meilleure confiture ?
(Source : France football)
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