Les pelouses synthétiques de Lorient et de
Nancy ont occupé le terrain de la polémique ces
trois dernières saisons. A raison. Si on se réfère
à la toute nouvelle pelouse révolutionnaire
prévue pour cet été au stade de l’Aube à Troyes:
le Air Fibr (technologie Radicalé) de la société
Natural Grass. Une technologie hybride haut de
gamme (coût environ 1M€) qui repose sur deux
axes: un sol plus résistant à l’arrachement et
aux conditions climatiques et en même temps
plus souple (injection d’air avec des granules
de liège) pour réduire les risques de blessure
(20% à 60% de moins de sollicitations sur les
articulations). "J’ai longtemps travaillé en
Angleterre et je voyais une réelle différence
avec les pelouses en France. Les Anglais
mettent la pelouse au centre du projet du stade.
Je me suis dit qu’il y avait clairement quelque
chose à faire", explique le patron et fondateur
de Natural Grass, Bertrand Picard, qui équipera le Stade de France en 2014, avec une
technologie encore plus poussée qu’à Troyes.
Concernant le synthétique, le patron a sa
réponse: "Pour le haut niveau, on n’a jamais
cru au synthétique. Le plastique, vous pouvez
lui donner une réaction mécanique proche du
gazon naturel, ça reste du plastique. Ça s’use...
Nous sommes partis sur de l’hybride avec une
partie inférieure en synthétique et une partie
supérieure en gazon naturel. Il a beau être usé
par le jeu, ça repousse." Une décennie pour
accoucher de cette technologie française qui
pourrait équiper de nombreux nouveaux stades
en France en vue de l’Euro 2016. Bordeaux,
Marseille...? A la question "à quoi pourrait
ressembler la pelouse de 2050 ?" Bertrand
Picard est certain : "La pelouse sera hybride.
Le tout synthétique est déjà dépassé. On va
vers la biomimétique en copiant et en améliorant
la nature."
(Source : France football)
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