mercredi 23 octobre 2013

A quoi sert Thierry Rey, conseiller sport de François Hollande ?

«Je suis là pour travailler avec le président, l’informer, préconiser, le représenter. Il faut savoir doser, on n’est pas là pour décider. Ce sont les ministres qui portent la parole publique, sont dans l’action.» Dans son agenda, des réunions avec les autres conseillers de l’Élysée, le directeur de cabinet de Valérie Fourneyron et le conseiller sport de Matignon.
Également en charge du thème de la «jeunesse», Rey travaille par exemple sur le service civique avec Martin Hirsch. Parfois, il se mue en G.O., comme lorsqu’il a lancé «de [son] lit » l’idée de la réception des basketteurs français en cas de victoire à l’Euro. «On vous dit “oui ”, et vous mettez en branle une machine : les horaires, la police, le buffet, le discours. C’est facile mais assez passionnant, parce qu’on est dans l’urgent. »
Avec ses nouvelles fonctions, le touche-à-tout a recroisé des dirigeants des fédérations (judo, athlé....) qui s’étaient élevés contre le projet Lagardère, dans lequel lui s’était impliqué. Il ne renie rien.« Les fédérations l’ont pris comme une concurrence, mais on était là pour accompagner, soutient-il. Est-ce qu’il ne faut pas s’adjoindre des compétences annexes, au lieu de croire à une concurrence ? Le monde de l’entreprise est très présent dans le sport. Heureusement, parce que ce n’est pas le ministère qui peut le faire vivre. Il le régit.»

(L'Equipe)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.