«Je suis là pour travailler avec le
président, l’informer, préconiser, le
représenter. Il faut savoir doser, on
n’est pas là pour décider. Ce sont les
ministres qui portent la parole publique,
sont dans l’action.» Dans son
agenda, des réunions avec les autres
conseillers de l’Élysée, le directeur de
cabinet de Valérie Fourneyron et le
conseiller sport de Matignon.
Également en charge du thème de la
«jeunesse», Rey travaille par exemple sur
le service civique avec Martin
Hirsch. Parfois, il se mue en G.O.,
comme lorsqu’il a lancé «de [son]
lit » l’idée de la réception des basketteurs
français en cas de victoire à
l’Euro. «On vous dit “oui ”, et vous
mettez en branle une machine : les
horaires, la police, le buffet, le discours.
C’est facile mais assez passionnant,
parce qu’on est dans l’urgent.
»
Avec ses nouvelles fonctions,
le touche-à-tout a recroisé des dirigeants
des fédérations (judo, athlé....)
qui s’étaient élevés contre le projet
Lagardère, dans lequel lui s’était impliqué.
Il ne renie rien.« Les fédérations
l’ont pris comme une concurrence,
mais on était là pour
accompagner, soutient-il. Est-ce qu’il
ne faut pas s’adjoindre des compétences
annexes, au lieu de croire à
une concurrence ? Le monde de l’entreprise
est très présent dans le
sport. Heureusement, parce que ce
n’est pas le ministère qui peut le faire
vivre. Il le régit.»
(L'Equipe)
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