La barre des 80.000 licenciés est dépassée après une augmentation de
7% des adhérents cette année, a déclaré mercredi à l'AFP le président de
la fédération française de motocyclisme (FFM), Jacques Bolle.
"Il
faut noter que cette progression est surtout due à un accroissement des
licences découvertes ou loisirs plus qu'à celles liées à la compétition
de haut niveau", a-t-il ajouté en marge de la cérémonie annuelle de
remise des trophées aux meilleurs compétiteurs de la saison écoulée.
Avec
un bilan de cinq titres mondiaux, trois victoires en Coupe du monde,
sept titres européens et un total de 47 podiums, l'année sportive
motocycliste figure parmi les "bons" millésimes pour la France. L'an
passé, elle avait été qualifiée d"excellente cuvée", avec dix titres
mondiaux, treize Coupes du monde et sacres européens et 58 podiums.
"En
vitesse, on est une nouvelle fois champion du monde d'Endurance,
Sylvain Barrier a remporté pour la deuxième année consécutive la Coupe
du monde Superstock 1000 cc, Johann Zarco est monté à plusieurs reprises
sur des podiums en Moto2", a poursuivi Jacques Bolle, lui-même ancien
pilote de vitesse de renom internationale dans les années 1980.
"L'essentiel
de nos licenciés font du motocross et de l'enduro. Dans cette dernière
discipline, nous connaissons toujours une réussite extraordinaire avec
cette saison deux titres mondiaux (ndlr: contre un triplé historique
l'an dernier) aux Six jours internationaux de l'enduro (ISDE),
prestigieuse épreuve d'enduro par équipes nationales, et deux titres en
individuel grâce à Antoine Meo (E1) et Christophe Nambotin (E3) déjà
sacrés l'an dernier", a précisé M. Bolle.
Par ailleurs, le président de la FFM - fédération qui a célébré cette année son centenaire - a souligné que "certaines
solutions commençaient à se dessiner" face à l'augmentation très
importante envisagée dans tous les sports à risque des primes
d'assurance en responsabilité civile payées par les organisateurs
d'événements. "Si nous échouons, les coûts seront multipliées par dix en
2016", a-t-il prévenu.
"Il s'agit d'une évolution de la Société.
En droit, on appelle ça la +responsabilité sans faute+. Auparavant, il
fallait obligatoirement démontrer une faute pour prétendre à une
indemnisation. Or, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le simple fait de
proposer certaines activités sportives - cela peut concerner le VTT,
l'alpinisme, l'équitation, la voile, les sports aériens, etc - engendre
par définition des prises de risques pour les compétiteurs", a rappelé
le président Bolle.
(AFP)
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