Échaudées par les précédents échecs,
les deux principales candidates à la mairie
de Paris en mars 2014 disent oui à une candidature,
mais pas n’importe comment.
«Pour présenter une candidature, il faut que plusieurs
conditions soient remplies : d’abord, une clarification du mode
de désignation des villes et la garantie d’une transparence
et d’une démocratie dans cette désignation ; ensuite,
les Jeux ne doivent pas être dispendieux
et déraisonnables. Ce n’est pas au
contribuable parisien de payer les Jeux.
Il faut un engagement total du
mouvement sportif, du gouvernement
et de la nation. S’il y avait une
candidature, ce serait à l’échelle
du Grand Paris : les Jeux doivent servir
un territoire sur lequel se trouve
le foncier disponible. » Anne Hidalgo, candidate PS.
«Une des raisons pour lesquelles la candidature de Paris
a échoué, c’est la manière dont les politiques se sont mis en
avant dans un système où ce sont les sportifs qui décident.
Cela a été une erreur que je n’entends pas refaire.
La décision doit d’abord venir des sportifs.
Si le mouvement sportif est désireux
de porter un projet, je le soutiendrai,
mais je souhaite que ce soit d’abord
une décision travaillée par le
mouvement sportif. C’est d’abord
à eux de voir. C’est à eux de décider.
Je me place dans une démarche
où le monde politique doit suivre. » Nathalie Kosciuisko-Morizet, candidate UMP.
(L'Equipe)
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