Après le RC Lens, passé aux mains de
l’Azerbaïdjanais Hafiz Mammadov en 2013, le
LOSC pourrait être prochainement cédé à un
investisseur étranger. Actionnaire principal et
président depuis 2004, Michel Seydoux est vendeur depuis deux ans et a mandaté une
banque d’affaires, Amilton Partners, pour
trouver acquéreurs ou partenaires.
Cette envie a
été accélérée par les problèmes financiers du
groupe Partouche et son dirigeant Isidore
Partouche, également actionnaire du LOSC.
Malgré sa fortune personnelle, Michel Seydoux
ne veut pas se retrouver seul à bord, et il a été
refroidi par la saison dernière qui aurait été
catastrophique en termes financiers s’il n’avait
pas vendu et dégraissé pour près de 40 M€ à l’été
dernier.
La future taxe à 75%, qui devrait coûter
4,5 M€ au printemps, l’a aussi échaudé. Lille a
pourtant tout pour attirer des candidats au
rachat. Même s’il ne lui appartient pas, le LOSC
possède un stade de 50.000 places assises, un
centre d’entraînement au top à Luchin en propre
et ne cumule pas de grosses dettes. L’année
dernière, des rumeurs avaient couru sur des
intérêts émiratis et du magnat malaisien Tony
Fernandes, propriétaire de QPR en Angleterre.
Aujourd’hui, Seydoux aurait des touches avec
un milliardaire chinois. Car, grâce au PSG et à
Monaco, la L1 attire l’Asie. La France est aussi
une porte d’entrée plus facile que l’Angleterre,
l’Italie ou l’Allemagne sur la C1. Du côté des
dirigeants lillois, on rêverait d’un rachat flirtant
avec les 30 M€. La valeur capitalistique du LOSC
se situerait autour de 10 M€.
(France football)
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