Discipline imaginaire de la saga «Harry Potter»,
ce sport étrange compte des pratiquants
dans de nombreux pays,y compris en France.
AVEC L’INCROYABLE succès de
Harry Potter (plus de 450 millions de
livres vendus dans le monde), J.K.
Rowling n’a pas seulement légué
une oeuvre hors norme au patrimoine
littéraire et cinématographique
(huit films ont été tirés des sept
tomes de la saga). Elle a aussi apporté
son écot à la foisonnante variété
des disciplines sportives.
Un fan
américain de la série, Alexander
Manshel, a en effet eu l’idée en 2005
de codifier les règles du quidditch, un
sport imaginaire pratiqué par le héros,
Harry Potter, sur des balais volants,
et d’organiser un tournoi dans
son collège de Middlebury dans le
Vermont.
Désormais, près de trois
cents équipes dans le monde sont
affiliées (contre un chèque de 150
dollars) à l’International Quidditch
Association (IQA).
Avec cinq équipes officielles affiliées
à l’IQA, la France n’a pas
échappé à la mode et peut même se
vanter de compter dans ses rangs le
champion d’Europe en titre, le Paris
Phénix. «Il y a une ambiance mixte
(une équipe de quidditch doit comporter
au moins deux filles), un côté
très chaleureux, quelque chose
qu’on ne trouve pas ailleurs. Généralement
les plus sportifs ne sont pas
forcément fans d’Harry Potter, mais
ils viennent parce qu’ils peuvent
mettre en pratique des choses qu’ils
ont vues dans d’autres sports, qu’ils
trouvent une vision du jeu plus complexe
et des contacts physiques »,
explique Amélie, la trésorière de
l’équipe.
Pratiqué par équipe de sept, le
quidditch a été conçu comme un
mélange de handball et de football
américain. Avec des règles un peu
étranges. Pour faire simple, le but du
jeu est de se passer une balle de volley dégonflée pour
l’envoyer dans
un des trois cerceaux de l’équipe adverse.
Ce « but » est protégé par un
gardien et des « batteurs » qui essaient
de vous éliminer momentanément
en vous jetant une balle
dessus... Le tout se déroule en courant
avec un manche à balai entre
les jambes.
« C’est un sport en pleine expansion
», assure Ingrid Vézy, la présidente de
l’association française de
quidditch, qui espère pouvoir être reconnue
à terme comme une fédération par
le ministère, ou bien pouvoir
s’affilier à une fédération existante.
Pour l’instant la présence du balai,
considéré comme dangereux, semble
être un obstacle administratif.
Mais ça n’empêchera pas les équipes
françaises de participer au prochain
Championnat d’Europe de
quidditch, les 1er et 2 février à Bruxelles.
(L'Equipe)
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