L'IFAB, l'organisation qui veille sur les règles du football depuis
127 ans, a changé de statut lundi pour devenir une association
indépendante de la fédération internationale (Fifa) et des quatre fédérations britanniques qui la composent.
Réputé
pour être très conservateur, l'IFAB ou "Board", a été fondé en 1886 et
est le seul à pouvoir amender les règles du jeu. La dernière grande
modification en date fut l'introduction de la technologie sur la ligne
de but.
"C'est un jour historique parce que ce 13 janvier 2014
nous avons donné un nouveau statut à l'International Football
Association Board", a déclaré le président de la FIFA Sepp Blatter, lors
de la cérémonie de signature au siège de la fédération à Zurich.
"C'est historique parce que jusqu'à présent l'IFAB était une organisation, un genre de comité, qui flottait dans les airs des fédérations britanniques et de la FIFA, et maintenant (...) il a été décidé que
l'International Football Association Board devait devenir une
organisation autonome", a poursuivi le patron de la Fifa.
L'IFAB, dont les nouveaux statuts sont rentrés en vigueur dès lundi, est désormais une association de droit suisse.
Les quatre fédérations britanniques (anglaise, écossaise, galloise et irlandaise) et la Fifa
demeurent cependant "les principaux actionnaires de l'IFAB" avec quatre
voix pour l'ensemble des fédérations britanniques et quatre voix pour la Fifa. Mais deux panels ont été mis
en place, l'un technique et l'autre d'arbitrage, afin d'avoir "une
approche plus pro-active" dans la soumission de nouvelles idées.
"Il
y avait des craintes à l'époque que l'IFAB puisse être intégré au sein
de la Fifa et devienne un comité de la Fifa, mais clairement, même au
sein de la Fifa, il a été décidé qu'il devait devenir un groupe
indépendant pour protéger plusieurs années de lois du jeu", a précisé
Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa.
L'IFAB, qui
tiendra sa prochaine assemblée générale le 1er mars à Zurich, ne prévoit
pas de modifier les règles du jeu qui s'appliqueront à la Coupe du
monde au Brésil en juin.
(AFP)
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