Faute de moyens ou de compétences,
la solution pourrait venir d’un
nouveau type de gazon hybride.
C’est un constat récurrent. La L1 dispose de pelouses pour
la plupart indignes d’un grand championnat européen.
Le 21 décembre, lors de Saint-Étienne -Nantes, deux
joueurs du FCN, Djordjevic et Veigneau, se sont blessés sur la
même partie de terrain du stade Geoffroy-Guichard. À cet
endroit-là, le plus à l’ombre, le gazon était un bourbier.
«On va finir par jouer sur le parking », s’est moqué Christophe
Galtier, l’entraîneur stéphanois.
Pour améliorer les choses, le
club a décidé de se substituer à l’agglomération de Saint-Étienne
Métropole et de prendre lui-même en charge le
financement d’un système de chauffage de la pelouse.
Pour maintenir la densité et la résistance du tapis végétatif dans
les zones les moins exposées au soleil, Paris, Lyon, Lille,
Monaco, Marseille, Valenciennes, Nice et Rennes pratiquent,
eux, des cures de luminothérapie grâce à des rangées mobiles
d’éclairage au sol.
Le PSG s’est même attaché les services de
Jonathan Calderwood, élu meilleur jardinier de Premier
League en 2009 et 2012 lorsqu’il bichonnait la pelouse d’Aston
Villa. Mais une solution plus durable pourrait venir des
pelouses hybrides, mélange de sol synthétique et de gazon
naturel. Une société française, Natural Grass, est à la pointe de
cette technologie révolutionnaire.
Troyes a déboursé 900.000 €,
au lieu de un million, prix catalogue, pour servir de test à ce
procédé à base d’une couche de fibres synthétiques, liège et
sable dans laquelle est enraciné le gazon. De grands clubs
européens sont intéressés par cette alternative, notamment
Arsenal.
Bertrand Picard, le président fondateur de Natural
Grass, assure que « la grande majorité des terrains de l’Euro
2016 sera hybride ». Il affirme même être en contacts « très
avancés » avec certains des sites retenus pour accueillir cet
événement.
(France football)
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