Après l'Association nationale des élus en charge du sport (Andes),
il y a deux semaines, Thierry Braillard a poursuivi sa concertation
avec les représentants des élus territoriaux par une visite, le 20 mai, à
l'Association des régions de France (ARF). Le secrétaire d'Etat aux
Sports y a rencontré Pascal Bonnetain, président de la commission sports
de l'ARF, et Francis Parny, membre de cette commission et
vice-président du conseil régional d'Ile-de-France.
Thierry Braillard a rappelé que le développement du sport devait "s'appuyer sur la pleine mobilisation des blocs de compétences de l'ensemble des acteurs locaux et des collectivités territoriales, et la nécessité d'assurer la transversalité et la concertation sur les différents textes en préparation."
Avant la réforme territoriale qui, à défaut de remettre en cause la compétence générale pour le sport, devrait rebattre les cartes en désignant des chefs de file, les discussions ont essentiellement porté sur un état des lieux. Toutefois, les projections vont bon train. Disparition programmée des départements, regroupements de régions… autant de possibilités qui pourraient bouleverser les responsabilités des collectivités territoriales dans le champ du sport. "Aujourd'hui, en l'absence de textes de décentralisation, il y a plusieurs scenarii possibles et nous devons pouvoir faire face à ces différents scenarii", a commenté Pascal Bonnetain.
Si elles peuvent sembler moins présentes que l'échelon local, les régions se sont déjà positionnées sur de nombreux sujets qui touchent au sport. Concernant le financement des équipements du sport professionnel, Pascal Bonnetain a par exemple rappelé devant la commission du Sénat sur les rapports entre sport professionnel et collectivités territoriales, que "dès qu'il y avait de l'argent public, l'équipement devait servir aussi à l'intérêt général". Sur le sujet des événements sportifs, les conseils régionaux sont d'ores et déjà sollicités par les fédérations sportives. Sur les enjeux touristiques, le savoir-faire en matière de sport figure parmi les facteurs d'attractivité des territoires. En tout état de cause, quelles que soient les responsabilités dans le sport que la prochaine réforme territoriale donnera aux uns et aux autres, Pascal Bonnetain insiste sur la capacité des régions à "agir équitablement sur l'ensemble du territoire, rural comme urbain".
Ces premiers échanges entre le nouveau secrétaire d'Etat aux Sports et les représentants des régions seront suivis, courant juin, d'une réunion avec les présidents de région qui portera notamment sur le transfert des Creps.
(Localtis)
Thierry Braillard a rappelé que le développement du sport devait "s'appuyer sur la pleine mobilisation des blocs de compétences de l'ensemble des acteurs locaux et des collectivités territoriales, et la nécessité d'assurer la transversalité et la concertation sur les différents textes en préparation."
Avant la réforme territoriale qui, à défaut de remettre en cause la compétence générale pour le sport, devrait rebattre les cartes en désignant des chefs de file, les discussions ont essentiellement porté sur un état des lieux. Toutefois, les projections vont bon train. Disparition programmée des départements, regroupements de régions… autant de possibilités qui pourraient bouleverser les responsabilités des collectivités territoriales dans le champ du sport. "Aujourd'hui, en l'absence de textes de décentralisation, il y a plusieurs scenarii possibles et nous devons pouvoir faire face à ces différents scenarii", a commenté Pascal Bonnetain.
Les régions déjà positionnées dans le champ du sport
Pour l'heure, l'élu rhône-alpin "attend la feuille de route pour savoir ce que seront les compétences de la région". Toutefois, il a déjà des idées sur la question et esquisse un rôle de chef de file pour les conseils régionaux : "Les crédits européens vont aller à la région, les conférences régionales du sport sont pilotées par les régions, comme le seront demain les Creps [centres de ressources, d'expertise et de performance sportive, ndlr] mais aussi certains crédits du CNDS [Centre national pour le développement du sport, ndlr]", analyse-t-il.Si elles peuvent sembler moins présentes que l'échelon local, les régions se sont déjà positionnées sur de nombreux sujets qui touchent au sport. Concernant le financement des équipements du sport professionnel, Pascal Bonnetain a par exemple rappelé devant la commission du Sénat sur les rapports entre sport professionnel et collectivités territoriales, que "dès qu'il y avait de l'argent public, l'équipement devait servir aussi à l'intérêt général". Sur le sujet des événements sportifs, les conseils régionaux sont d'ores et déjà sollicités par les fédérations sportives. Sur les enjeux touristiques, le savoir-faire en matière de sport figure parmi les facteurs d'attractivité des territoires. En tout état de cause, quelles que soient les responsabilités dans le sport que la prochaine réforme territoriale donnera aux uns et aux autres, Pascal Bonnetain insiste sur la capacité des régions à "agir équitablement sur l'ensemble du territoire, rural comme urbain".
Ces premiers échanges entre le nouveau secrétaire d'Etat aux Sports et les représentants des régions seront suivis, courant juin, d'une réunion avec les présidents de région qui portera notamment sur le transfert des Creps.
(Localtis)
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