mardi 24 mars 2015

Après deux ans d'existence, le Comité français du sport international va disparaître


Cette semaine sera actée la métamorphose du Comité français du sport international (CFSI) en association dédiée à Paris-2024, toujours présidée par l'incontournable Bernard Lapasset.

Créé en avril 2013 pour conduire la stratégie de la France en matière de relations internationales sportives, le comité verra ses missions transférées au comité national olympique et sportif français (CNOSF), exceptées celles ayant trait à la probable candidature qui reviendront à une association éphémère, "un groupe de travail et de réflexion destiné à créer une culture commune du projet entre le mouvement sportif, la Ville, la Région et l'État", explique-t-on dans l'entourage de Bernard Lapasset.
A son ordre du jour, un certain nombre de questions que Paris veut, à l'inverse de ses rivales déjà lancées dans la course, avoir réglées avant de s'engager: le plan de financement de la candidature (60 ME), sa gouvernance, avec une feuille de route pour chaque acteur, mais aussi plus concrètement le schéma des futurs sites qui devra être rendu au CIO en janvier 2016, quatre mois après la déclaration d'intention qui devra elle parvenir à Lausanne en septembre de cette année.
Si la Seine-Saint-Denis est bien placée pour être LE département des JO, il reste en effet à trancher entre plusieurs options, tout en ménageant les déçus.
"Ce sera l'un des rôles de cette association d'avancer sur le choix des sites en cherchant le point d'équilibre entre les attentes du CIO et les enjeux locaux", explique-t-on au CFSI.
Ce sera également sa mission de faire de la pédagogie tous azimuts. La candidature n'est pas lancée mais ses détracteurs donnent déjà de la voix.
Principale cible: le coût des Jeux, estimé à 6 milliards d'euros (3 MdE pour l'opérationnel, financés en partie par le CIO, et 3MdE pour les infrastructures pérennes) dans le rapport remis par Bernard Lapasset aux pouvoirs publics, et les craintes de dérapage.
C'est l'un des principaux arguments, notamment, des défenseurs de la candidature à l'Exposition Universelle qui redoutent que leur événement ne soit phagocyté par les Jeux. Et les dernières déclarations d'Anne Hidalgo n'ont, à ce titre, rien de rassurant pour eux.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.